LE GraphENE – NANOTUBES DE CARBONE


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Plan de l'étude

1) Le graphène

                1-1) Structures cristallographiques du carbone

                1-2) Production du graphène par CVD

                               1-2-1) Production

                               1-2-2) Caractérisation

                1-3) Exfoliation du graphite par fonctionnalisation du graphène selon la réaction de Diels-Alder

                1-4) Une application du graphène   

2) Les nanotubes de carbone


1) Le graphène (D'après le sujet de chimie concours commun mines-ponts 2022)

 

Le graphène a été découvert en 2004 par deux physiciens russes, A. Geim et K. Novoselov, ce qui leur a valu le prix Nobel de physique en 2010. Ce nouveau matériau, issu du carbone graphite, présente des propriétés extraordinaires. Sa mobilité électronique 120 fois supérieure à celle du silicium, sa très grande conductivité thermique, sa résistance mécanique et sa transparence font de lui un matériau aux applications prometteuses.

            1-1) Structures cristallographiques du carbone

Le graphène est préexistant dans le graphite. En effet, la structure du graphite est un empilement de plans décalés de graphène tenus entre eux par des forces de Van der Waals. Dans cet empilement, la moitié des atomes des hexagones du plan B sont positionnés au-dessous des centres des hexagones du plan A.

GRAPHENE1

 

 

GRAPHENE2

On considère dès lors l’arrangement bidimensionnel d’atomes de carbone d’épaisseur monoatomique disposés suivant un réseau dit en « nid d’abeilles ». La structure cristallographique du graphène peut être décrite par la cellule unitaire en gras.

 

            1-2) Production du graphène par CVD (Chemical Vapor Deposition)

Historiquement, c’est par exfoliation mécanique que Novoselov et Geim ont isolé le graphène pour la première fois en 2004 : à l’aide d’un papier collant type « scotch », ils ont réussi à séparer les feuillets du graphite et obtenu des couches de graphène sur l’adhésif. Mais cette méthode n’est pas efficace pour une production industrielle. Les chimistes se sont tournés vers une autre voie, le dépôt chimique en phase vapeur ou CVD.

La méthode, qui s’avère aujourd’hui la plus efficace, est le dépôt chimique sur le cuivre, ce catalyseur ne formant pas de solution solide avec le carbone en dessous de 1000 °C.

                        1-2-1) Production

Le principe de base consiste à introduire dans un four un précurseur de carbone sous forme gazeuse, comme le méthane, et un gaz comme le dihydrogène qui est utilisé pour préparer la surface de dépôt et pour diluer le gaz précurseur, ceci permettant de réguler la vitesse de croissance du graphène.

Le dépôt chimique peut être schématisé par :

GRAPHENE3

puis

GRAPHENE4

Le méthane est porté à très haute température en présence d’un substrat métallique, du cuivre la plupart du temps. Sous l’effet de la chaleur, le carbone va se dissocier et former une couche monoatomique à la surface du cuivre (nucléation). En refroidissant rapidement, on finit par obtenir la structure hexagonale du graphène.

GRAPHENE5

L’enjeu principal de la synthèse du graphène est de former du graphène monocouche avec le moins de défauts structurels possibles.

Mécanisme de croissance du graphène

La croissance CVD du graphène sur différents métaux de transition est possible et a été étudiée dans la littérature. Parmi ces métaux de transition, on peut citer le ruthénium, le nickel, l’iridium et le cuivre.

Il existe deux mécanismes de croissance possible pour le graphène CVD :

            - l’un impliquant la migration du carbone adsorbé à la surface,

GRAPHENE10.gif

            - l'autre faisant intervenir d'abord une dissolution du carbone adsorbé dans le matériau puis sa précipitation à la surface lors du refroidissement.

GRAPHENE11.gif

 

CH*, CH2 * et CH3 * sont des espèces actives sous forme de carbanions ou de radicaux. C(ads), carbone adsorbé sur la surface du métal.

 

                        1-2-2) Caractérisation

La caractérisation du graphène, après croissance, se fait par la spectroscopie Raman. Cette méthode, complémentaire de la spectroscopie infrarouge, est basée sur la diffusion élastique des radiations.

Le graphène peut présenter trois bandes :

- une bande D autour de 1350 cm–1 qui caractérise la présence de défauts cristallographiques et d'impuretés dans le matériau,

- une bande G autour de 1600 cm–1 et une bande 2D autour de 2700 cm–1 caractéristiques du graphène.

GRAPHENE6

Le ratio IG/I2D des intensités des pics G et 2D donne une estimation du nombre de couches dans la zone d’étude. Ainsi pour IG/I2D < 1 on a pratiquement une monocouche de graphène tandis que pour IG/I2D > 1 on a des structures multicouches. Le ratio ID/IG des intensités des pics G et D permet d'estimer la densité de défauts présents dans la couche de graphène.

 

            1-3) Exfoliation du graphite par fonctionnalisation du graphène selon la réaction de Diels-Alder

Une méthode chimique peut également être employée pour produire du graphène via une réaction Diels-Alder réversible à partir du graphite.

Le graphite est mis en réaction avec le tétracyanoéthylène (TCNE) conduisant à des adduits de Diels-Alder graphite-TCNE par formation de liaisons covalentes sur les feuilles de graphène :

GRAPHENE12.gif

La fixation de ces groupements volumineux sur les feuillets de graphène entraine l’éloignement des feuillets et permet une exfoliation mécanique par sonication en adduits de graphène-TCNE. Le graphène pur peut ensuite être récupéré par une réaction de rétro-DielsAlder par chauffage à 100°C des adduits de graphène-TCNE.

Z. Ji, J. Chen, L. Huang, G. Shi, Chem. Commun. 2015, 51, 2806–2809.

 

            1-4) Une application du graphène   Dans les batteries lithium-ion

Les batteries utilisées couramment dans les véhicules électriques, mais également dans d'autres applications comme les téléphones portables, sont de type lithium-ion. Elles présentent l'avantage d'avoir une très grande énergie massique, comprise entre 90 et 180 Wh·kg−1 . De plus, ces batteries, même partiellement déchargées, délivrent toujours la même puissance, ce qui permet une utilisation dans les mêmes conditions, quel que soit le niveau de charge. Le principe général d’une batterie lithium-ion est basé sur l’échange réversible des ions lithium entre une électrode positive en oxyde métallique (MO2) et une électrode négative en graphite qui va stocker les ions lithium pendant la charge.

 

Représentation schématique d’une batterie Li-ion

GRAPHENE7.gif

Les principales caractéristiques d’une batterie Li-ion présente dans le véhicule électrique sont les suivantes :

            - Énergie utilisable (kWh) 41

            - Tension totale (V) 400

            - Nombre de cellules 192

            - Masse de la batterie (kg) 305

Une des caractéristiques essentielles d’une batterie est son état de charge SOC (State Of Charge) et sa variation en fonction du temps.

Il varie de 0 % (batterie déchargée) à 100 % (batterie entièrement chargée).

Le SOC est directement lié à l'énergie emmagasinée par la batterie. L'énergie maximale qui peut être emmagasinée représente son énergie utilisable.

GRAPHENE8.gif

Pour la batterie considérée, la variation du SOC en fonction du temps de charge de la batterie est donnée dans la figure suivante :

GRAPHENE9.gif

Récemment, Wang et coll., en utilisant une anode composée de feuillets de graphène et de SnO2 sont parvenus à réaliser une batterie dont la capacité spécifique est de 635 mA·h·g–1 après 100 cycles charge/décharge, la capacité spécifique étant à l’origine de 784 mA·h·g–1 ( D. Wang, X. Li, J. Wang, J. Yang, D. Geng, R. Li, M. Cai, T.-K. Sham, X. Sun, J. Phys. Chem. C 2012, 116, 22149–22156).

La diminution de la capacité spécifique est liée à la grande surface spécifique du graphène et est due à la perte irréversible d’ions lithium, du fait de à la décomposition de l’électrolyte, qui précipite et passive la surface de l’anode accessible pour la lithiation.


2) Les nanotubes

Les nanotubes sont principalement constitués de carbone.

Ils se forment à partir de feuilles de graphène, une structure plane composée d'atomes de carbone hybridés sp2 agencés en hexagones.

Ces feuilles de graphène sont enroulées de manière à former des cylindres fermés à leurs deux extrémités par des demi-sphères.

Il existe deux principaux types de nanotubes de carbone : les nanotubes de carbone à paroi unique, Singled-walled Carbon Nanotubes (SWCNT) et les nanotubes de carbone à paroi multiple Multi-walled Carbon Nanotubes (MWCNT).

Les SWCNT sont constitués d'un seul cylindre de graphène, tandis que les MWCNT comprennent plusieurs cylindres concentriques.

 

            - Nanotubes à paroi unique :

L'axe selon lequel est enroulé la feuille de graphène définit l'hélicité du nanotube c'est-à-dire sa structure.

Trois types d'enroulement :

NANOTUBES2.gif

(images captées sur le site Société chimique de France : Nanotubes et catalyse hétérogène)

 

            - Nanotubes à paroi multiple :

Il existe deux modèles pour décrire leur structure :

·       le modèle poupées russes, les feuillets de graphène sont enroulés en cylindres concentriques.

·       le modèle parchemin, un seul feuillet de graphène est enroulé sur lui-même.

 

Les demi-sphères qui obturent les cylindres sont obtenues en introduisant des défauts de topologies du feuillet de graphène c'est-à-dire des discontinuités dans la structure hexagonale régulière comme des pentagones ou des heptagones ; On montre qu'il faut 6 pentagones réguliers à chaque extrémité pour obturer un nanotube fermé par des hémisphères (demi-fullerènes). En pratique on observe le plus souvent une pointe conique à l'extrémité, preuve que les pentagones ne sont pas réguliers.

 

La longueur des nanotubes peut atteindre plusieurs micromètres, tandis que leur diamètre est de 1 à 2 nanomètres pour les SWCNT et de quelques dizaines de nanomètres pour les MWCNT.

 

Ils présentent des propriétés exceptionnelles en raison de leur taille nanométrique.

Utilisés dans divers domaines tels que l'électronique, les matériaux composites et la médecine, les nanotubes offrent un potentiel révolutionnaire grâce à leur résistance mécanique, leur conductivité électrique et leurs propriétés chimiques uniques.

 

Résistance mécanique :

Ils peuvent supporter  des charges importantes sans se rompre ; cette résistance est due à la structure hexagonale des feuilles de graphène et aux liaisons extrêmement fortes entre les atomes de carbone. Ils sont également très flexibles sans déformations permanentes. Ils sont mis à profit par exemple pour renforcer un assemblage de matériaux composites.

Conductivité électrique :

Elle dépend du type d'enroulement  des feuillets de graphène.

Deux types principaux :

            - Les nanotubes dits métalliques qui ont une conductivité électrique  supérieure à celle de certains métaux, cuivre par exemple ; les électrons se déplacent très facilement le long de leur structure tubulaire.

            - Les nanotubes semi-conducteurs qui ont une bande interdite plus importante et présentent des propriétés électriques similaires à celles des semi-conducteurs.

            - A basse température ils sont supraconducteurs.

Ces propriétés font qu'ils peuvent être intégrés à des circuits électroniques en tant que diodes ou transistors, ou encore être utilisés dans la réalisation d'écrans plats comme source d'électrons.

Propriétés optiques :

Un rideau de nanotubes disposés verticalement constitue pratiquement un "corps noir". Il absorbe 99,9 % de la lumière qu'il reçoit.

De nombreux domaines peuvent être intéressés par cette propriété : domaine de l'énergie solaire, de la communication, des colorants ….

Utilisations en chimie et dans le domaine médical :

 

            - En chimie, les nanotubes de carbone sont utilisés comme catalyseurs dans des réactions chimiques spécifiques en raison de leur structure offrant une grande surface active. Ils sont également employés comme supports pour les catalyseurs métalliques, améliorant ainsi leur stabilité et leur efficacité.

On a pu par exemple hydrogéner sélectivement du 3-méthyl-but-2-ènal en 3-méthyl-but-2-ènol, sans affecter la double liaison, avec comme catalyseur un hybride Pt-SWCNT :

HYDCATAL.gif

On a pu aussi oxyder sélectivement des alcools primaires  en aldéhydes ou en acides carboxyliques selon les conditions opératoires en utilisant des assemblages Au-NTC (or-nanotubes de carbone).

Exemple : oxydation de l'alcool benzylique

OXBENZ.gif

avec R = H en l'absence d'eau (aldéhyde benzylique)

et     R = OH en présence d'eau (acide benzoïque)

 

            - Dans le domaine médical, les nanotubes de carbone sont intéressants pour leur capacité à fonctionner comme vecteurs de médicaments. Leur structure tubulaire creuse permet de transporter des agents thérapeutiques directement vers des cellules cibles, améliorant la précision du traitement.

De plus, les nanotubes de carbone sont étudiés pour leur utilisation dans l'imagerie médicale, notamment en tant qu'agents de contraste pour améliorer la visibilité des tissus lors d'examens diagnostiques.

Dans toutes ces applications, il est nécessaire de manipuler facilement ces nanotubes. On a dans la plupart des cas contourné l'obstacle provenant de leur absence de solubilité dans les milieux aqueux et la plupart des milieux organiques en "fonctionnalisant" ces nanotubes.

 

(images captées sur le site Société chimique de France : Nanotubes et catalyse hétérogène)

NANOTUBES3.jpg

La fonctionnalisation des  nanotubes consiste à placer à leur surface, des molécules qui vont leur donner de nouvelles propriétés.

Deux types de fonctionnalisation :

            - fonctionnalisation non covalente : les interactions entre les molécules placées à la surface et le nanotube sont des interactions de Van der Walls, ou hydrophobes, ou par π-stacking voir les deux premières images ci-dessus.

            - fonctionnalisation covalente : on peut en traitant les nanotubes par de l'acide sulfurique ou nitrique oxyder quelques atomes de carbone de surface et obtenir des fonctions carboxyliques (qui rendront ces nanotubes solubles en milieu aqueux), phénols ou cétones.

Les fonctions carboxyliques permettront par exemple de greffer différentes fonctions (3ème image, couplage peptidique et 4ème image, addition d'un aryle diazonium).

 

Préparation des nanotubes de carbone :

Il existe plusieurs méthodes de fabrication des nanotubes de carbone (NTC), en voici quelques-unes :

            - Méthode à l'arc électrique (Arc Discharge) :
Elle implique la création d'un arc électrique entre deux électrodes en graphite dans une atmosphère contrôlée (hélium ou argon).

Les NTC sont formés sur l'électrode négative à des températures élevées (6000°C).

            - Méthode par ablation laser (Laser Ablation) :
Utilisation d'un laser de forte énergie pour vaporiser une cible en graphite dans un environnement contenant des gaz inertes (argon).
Les NTC se forment à partir des particules vaporisées.

            - Dépôt chimique en phase vapeur (CVD - Chemical Vapor Deposition) :
Les NTC sont synthétisés à partir de gaz contenant des précurseurs de carbone (Méthane, éthane, acétylène), déposés sur un catalyseur (Fer, cobalt,nickel).

Ces catalyseurs sont généralement déposés sur un substrat, tel que de l'oxyde de silicium (SiO), et sont chauffés à des températures élevées dans un environnement contenant le précurseur de carbone gazeux. Les catalyseurs favorisent la dissociation du précurseur de carbone, et le carbone résultant se dépose sur les catalyseurs sous forme de nanotubes.
Le choix spécifique des précurseurs et des catalyseurs peut influencer les propriétés des nanotubes produits, tels que leur diamètre, leur structure, et leurs propriétés électroniques.
Cela peut être réalisé en phase gazeuse ou en utilisant des précurseurs liquides.

            - Méthode de décharge électrothermique (HiPco - High-Pressure Carbon Monoxide) :

On crée un arc électrique entre deux électrodes de graphite contenant des catalyseurs métalliques (Fe, Co, Ni), dans une atmosphère de monoxyde de carbone (CO) à haute pression.

Le monoxyde de carbone se décompose sous l'effet de l'arc électrique et le carbone résultant se dépose sur les catalyseurs pour former des nanotubes de haute pureté avec des diamètres relativement uniformes.

            - Méthode des nanotubes de carbone en lit fluidisé (CCVD - Fluidized Bed CVD) :
La méthode en lit fluidisé est une technique de synthèse des nanotubes de carbone (NTC) qui implique l'utilisation d'un gaz porteur pour maintenir les catalyseurs en suspension pendant la croissance des NTC1.

                        Principe de fonctionnement :
Des catalyseurs métalliques, tels que le fer, sont déposés sur un support solide, généralement sous forme de particules fines. Ces particules catalytiques sont ensuite placées dans un réacteur.
Un gaz porteur, souvent de l'hydrogène (H
) ou un mélange de gaz, est introduit dans le réacteur. Ce gaz maintient les particules catalytiques en suspension, créant un lit fluidisé.
Un précurseur de carbone, tel que le méthane (CH
) ou un autre composé carboné, est introduit dans le réacteur.
Le réacteur est chauffé à des températures élevées, généralement entre 700 et 1000 °C.
Les catalyseurs métalliques facilitent la décomposition du précurseur de carbone, favorisant la croissance des nanotubes.
Les nanotubes de carbone se forment sur les catalyseurs en suspension et sont collectés à la fin du processus.
                        Avantages :
La méthode en lit fluidisé offre une distribution uniforme des catalyseurs, ce qui peut conduire à des nanotubes avec des propriétés plus homogènes.
Elle permet un contrôle précis des conditions de croissance.
                        Applications :
Cette méthode est utilisée dans la production à grande échelle de nanotubes de carbone en raison de sa capacité à maintenir une dispersion homogène des catalyseurs.
           

            Ces méthodes varient en termes de coût, de rendement, de contrôle de la structure des nanotubes, et de la possibilité de produire des nanotubes avec des propriétés spécifiques. Le choix de la méthode dépend souvent des besoins de l'application envisagée.

 

Remarque : Nanotubes et santé

Les nanotubes de carbone (NTC) suscitent des préoccupations en matière de santé en raison de leur structure.

Les principaux problèmes associés aux NTC comprennent notamment :
            - Une toxicité pulmonaire : Des études animales ont montré que l'inhalation de nanotubes de carbone peut entraîner une inflammation pulmonaire, des lésions et des réponses immunitaires anormales.
            - Un potentiel cancérogène : Certains travaux de recherche ont suggéré que les nanotubes pourraient présenter un risque de cancer, principalement lié à leur capacité à induire une fibrose pulmonaire.
Il est important de noter que la recherche sur les effets des nanotubes de carbone sur la santé est un domaine en évolution, et la compréhension des risques potentiels continue d'évoluer. Des mesures de précaution sont recommandées dans la manipulation et l'exposition aux nanotubes de carbone, surtout dans des environnements industriels où ils sont produits ou utilisés.