Productions audiovisuelles des cours d'arts plastiques de l'académie de Montpellier 2006 - 2014
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Les films de ce site ont été réalisés avec des outils et des démarches d'une grande diversité. Ils sont principalement  issus des cours d'arts plastiques de la classe de sixième à la classe terminale. Quelques-uns ont été produits en partenariat avec des professionnels de l'image animée dans le cadre de dispositifs culturels spécifiques.

Dans certains cas le savoir-faire des élèves et des enseignants a joué un rôle déterminant dans la réalisation de projets complexes. Mais pour la très grande majorité des films, il s'agit de réalisations qui n'ont pas exigé un niveau de compétences initial élevé. Avec des prérequis simples associés à beaucoup d'intuition, de passion et de détermination, il est tout a fait possible de produire des films de qualité..

En collège, même avec une préparation matérielle optimale il est difficile d'accomplir un projet audiovisuel dans le cadre d'un seul cours d'arts plastiques. En général, les enseignants consacrent plusieurs semaines à la production d'un ou plusieurs films.
En lycée, les situations de travail est complétement différentes. Avec une assise culturelle (et technique) plus grande, les élèves ont les moyens de s'engager dans des projets plus approfondis. Les cours ont une durée hebdomadaire plus longue et les enjeux peuvent être importants puisque certains films sont destinés à l'épreuve orale du baccalauréat.

Qu'ils soient en collège ou en lycée, savants ou débutants dans les technologiques audiovisuelles, les élèves ont tous en commun cette capacité à s'investir pleinement dans des pratiques artistiques qui trouvent aujourd'hui un large écho dans le champ artistique contemporain.

La grande diversité des matériels numériques  et les apprentissages simplifiés pour leur fonctionnement  facilitent les approches pédagogiques. Les enseignants d'arts plastiques ont été parmi les premiers à les mettre en place dans leurs classes. Certes, les pionniers étaient peu nombreux mais aujourd'hui avec les formations initiales et continues c'est bien une très grande majorité des enseignants qui ont aujourd'hui la capacité à introduire les pratiques artistiques audiovisuelles en classe.

Les premières productions publiées sur le site académique Arts Plastiques dans les années 90, concernaient des petites animations de dessins ou d'objets (pixilation). La procédure" tourner-monter" était fréquente et les enregistrements se faisaient sur des cassettes en vidéo analogique. L'introduction en classe des premiers outils informatiques performants a permis autour des années 95-96 de numériser ce signal vidéo analogique et d'accéder ainsi facilement à une large palette de fonctions dans le post-traitement des images et du son.

Le tout numérique (tournage, montage, diffusion) s'est imposé peu à peu mais les établissements de l'académie qui pouvaient compter sur un équipement audiovisuel complet constituaient une minorité. C'est donc par le biais d'autres appareils, tels que les APN (appareil photo numérique) parfois dotés de fonctions vidéo basiques, que la pratique de l'image en mouvement s'est peu à peu répandue.

La palette des genres et des pratiques est maintenant large même si l'animation reste très répandue en collège. Il ne s'agit pas toujours de travaux issus de captures (objets, photos, dessins) mais aussi des créations purement numériques (3D, flash, etc...). Les fictions sont majoritaires, surtout en collège. En lycée, on retrouve une plus grande variété avec notamment une forte présence de films conçus à partir de démarches formalistes ou peu concernées par la dramaturgie.

Aujourd'hui avec la prolifération des outils de capture numérique et les logiciels peu onéreux et simples d'emploi nous sommes devant des instruments profondément ancrés dans la vie quotidienne. Bourrés de ressources dans le traitement des images, ils autorisent toutes sortes de procédures dans le traitement des images : stop-motion, time lapse, montage interne, filtres et effets, etc... C'est notamment le cas des tout derniers Smartphones, véritables usines à tout faire devenues pour beaucoup des excroissances corporelles incontournables.
Avec ces appareils hybrides, les élèves ont une approche très intuitive dans la prise en main et l'utilisation des nouvelles fonctions. Les images sont souvent capturées en plan séquence du bout des doigts, loin du regard en pointant de façon plus ou moins approximative le sujet. Ainsi faites, elles sont diffusées et stockées principalement sur internet. Beaucoup échappent ainsi aux traitements numériques secondaires. Ces démarches fortement marquées par l'instantané, se retrouvent fréquemment dans les réalisations des élèves. Elles cohabitent avec des projets prémédités plus longuement et finalisées dans les moindres détails.

Dans ce contexte socio-culturel de grande consommation des films personnels et des flux vidéo, le cours d'arts plastiques reste l'un des rares lieux à l'école où ces nouvelles images sont abordées dans un contexte de pratique, de confrontation et d'analyse.
Les matériels numériques ont enrichi la palette des outils et des moyens d'expression du cours. Mais comme en témoignent de nombreux films, la paire de ciseaux, les produits recyclés, la peinture, le collage, la ficelle, le papier doré, bref, tous ces objets et ces pratiques qui alimentent le cours d'arts plastiques, sont toujours utilisés dans les réalisations des élèves. Cette multiplicité des genres et des démarches est la grande richesse du cours d'arts plastiques.



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