Atelier établi le samedi matin par séance de 3 heures.
Une quinzaine d’élèves participant à cet atelier.

Objectif : Mettre en scène  (sous forme d’exposition) un bal masqué, leur vision d’un , de leur bal masqué .
Un bal masqué construit sous les références de Rancillac et Fromager, la photo peinture, Man Ray et le photogramme…

Comment avons-nous procédé ? Pour constituer les silhouettes : projection de lumière sur les élèves pour former une ombre : utilisation de l’épiscope (Rancillac) . Contours et découpe sur contre plaqué  (= photo sans appareil) Recouvrir les silhouettes de peinture noire : choix des élèves. Déguiser, masquer, recouvrir la silhouette par le procédé de la photographie argentique noir et blanc. Techniques de la prise de vue, du développement et des différentes façons de tirer une photo sont abordées. Tirage à partir d’un négatif, tirage à partir d’une radiographie du corps, tirage par le photogramme et le photomontage, essais-test  en labo avec les chimies (comment faire une photo à l’aide du fixateur) … Choix des élèves sur le pourquoi dévoiler une partie de la silhouette et pas une autre… Finalement notre bal masqué n’est pas un bal où l’on se masque où l’on se cache, mais un bal où l’on dévoile quelques choses  du personnage et où l’on laisse deviner le reste…

Les élèves :
Une implication assez prononcée pour l’atelier, un fonctionnement fluide, une compréhension du résultat souhaité, une autonomie totale en labo photo autant sur le développement de la pellicule que du tirage papier.
Ces élèves ont pu apprendre en peu de temps qu’il y avait plusieurs façons pour obtenir un résultat photographique sans pour autant faire une prise de vue (négatif).
Ils ont pu lié les arts plastiques et la photographie pour en faire un seul et même art. Les élèves ont aussi manipulé l’outil numérique afin de faire un reportage  pour pouvoir montrer les différentes étapes de cet atelier.