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Charly Fogli
Avant toute chose j’ai décidé que mon musée et mon œuvre fassent preuve de sobriété, ce que le blanc illustre beaucoup à mon sens.
La structure du musée est composée de multiples formes géométriques , cette même structure est faite de carton épais recouvert de papier blanc plastifié qui donne un aspect lumineux et une texture qui m’a semblée intéressante.
Les spectateurs circulent dans le musée grâce à un réseau de pentes montantes et descendantes, la pente montante est faite de mousse tout comme certaines marches d’escalier alors que d’autres sont faites de papier . La couleur grise de la mousse de la pente rappelle celle du béton, et renforce le côté urbain du musée.
La mousse blanche, elle, rappelle surtout la couleur de la structure du musée.
Les bandes de papier formant le toit ouvrent l’espace et provoquent un certain jeu avec la ; lumière, et j’ai décidé de laisser plusieurs ouvertures sur le ciel car je voulais laisser une certaine liberté aux spectateurs, pour qu’ils ne soient pas trop enfermés dans le musée, étant donné sa forme rectiligne. Comme socle, j’ai peint une rectangle de carton en noir, afin de contraster avec la couleur blanche du bâtiment, accentuant la sensation de clarté et de pureté du musée. Situé à la toute extrémité du socle, un cadre de mousse blanche ouvre encore l’espace mais le délimite néanmoins, lui donnant une fin, une limite.
Enfin, pour l’œuvre, celle-ci réunit le noir et le blanc, rappelant le socle et le musée et s’y opposant à la fois ,par ses formes.
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