PARFUMS
Gérard GOMEZ
Plan de l'étude :
1) Le
parfum
2) L'odorat
en quelques chiffres – Les familles de parfums
2-1) Quelques chiffres
2-2) Familles de parfums
4) Les techniques d'extraction
4-1) L'enfleurage
4-2) L'extraction par
macération
4-3) L'extraction au dioxyde
de carbone supercritique
4-4) L'entraînement à la
vapeur d'eau
4-5) L'expression
4-6) L'incision
5) Quelques molécules odorantes
5-1) Les terpènes et les
terpénoïdes
5-2) Les composés aromatiques
et notamment phénoliques
5-3) D'autres molécules
odorantes
6) D'autres molécules dans les parfums
6-1) Les fixatifs
6-2) Ambres et muscs
7) Les présentations des parfums dans
le commerce
8) Les parfums des produits de nettoyage
1) Le parfum : art et chimie
De
nombreux parfums sont élaborés chaque jour dans le monde ; rares sont ceux qui
accèderont au statut de très grand parfum ; quelques-uns par siècle seulement.
Ce sont alors des œuvres d'art, grisantes effluves, légères, évanescentes,
presque immatérielles, mélanges subtils de dizaines de molécules odorantes.
Est-il
raisonnable de chercher à expliquer la sensualité de "Shalimar"
de Guerlain ou la volupté de "N°5" de Chanel en établissant leur composition chimique ? Pas plus que
de tenter de découvrir pourquoi l'écoute d'une symphonie de Mahler ou d'un
concerto de Beethoven nous fait vibrer, en examinant leur partition.
Le
parfumeur est un compositeur ; devant son orgue à parfums, multitude de petits
flacons enveloppant les senteurs de base, il joue avec les notes, les
rapproche, les unit, les renforce ou les assouplit au gré de sa sensibilité,
pour atteindre un ensemble qui évoluant en trois temps, dévoile peu à peu des
trésors olfactifs.
Le
chimiste n'est pas loin ; sans cesse il tente de repérer dans les fleurs, les
fruits, les feuilles, les écorces, les racines, pour ne parler que des végétaux,
des principes qu'il extrait par différentes techniques, à chaud, à froid, avec
de l'eau ou des solvants et qui viendront enrichir la palette des senteurs
nouvelles. Il synthétise aussi un grand nombre de molécules ; cinq pour cent
seulement des senteurs des parfums sont dues de nos jours à des molécules
extraites de produits naturels.
2) L'odorat
en quelques chiffres – Les familles de parfums:
2-1)
Quelques chiffres :
La
muqueuse nasale contient entre cinq et huit millions de récepteurs olfactifs (répartis
en 400 types environ, certains spécifiques à une molécule odorante d'autres
compatibles avec plusieurs d'entre elles (CNRS article de Léa Galanopoulo du 14 mai 2018)) répartis sur une surface
d'environ six centimètres carrés. Quinze mille fibres nerveuses envoient les
informations jusqu'au cortex. Un homme peut distinguer jusqu'à dix mille odeurs
(une étude publiée dans Science en 2014 suggère que ce sont au moins
1000 milliards d'odeurs que l'on peut distinguer).
C'est
dans le néocortex que s'élabore la sensation consciente des odeurs.
Parallèlement à ces informations conscientes, les informations atteignant
l'amygdale sont ensuite transmises à l'hypothalamus et au mésencéphale. Ce sont
ces voies du système limbique qui sont à l'origine de la composante affective
des odeurs. L'hippocampe, quant à lui, reconnaît et classe les odeurs en
catégories.
L'odeur
est liée à la structure chimique de la molécule et en particulier à la présence
de groupements osmophores (-OH,
CHO, -O-CH3, -NO2…..). Mais les choses ne sont pas
simples, car un même groupe osmophore dans différentes molécules n'entraîne pas
forcément la même odeur ; par exemple le linalol :
a une odeur de muguet, tandis que le géraniol :
a une odeur de rose.
La place du groupement
osmophore dans la molécule ainsi que la présence de doubles ou de triples
liaisons et leur place dans la molécule semblent avoir une influence sur
l'odeur du composé ; c'est ce que l'on peut remarquer dans l'exemple précédent
du linalol et du géraniol.
La présence d'un cycle
aussi semble avoir une importance, de même que la forme le volume de la
molécule c'est-à dire d'une façon générale les facteurs géométriques ou
spatiaux ; ainsi la R(-)-Carvone :
a une odeur de menthe verte, alors que la S(+)-Carvone :
a une odeur de cumin.
Deux molécules peuvent
avoir la même odeur sans avoir le même groupe osmophore ; c'est le cas par
exemple
de l'aldéhyde benzoïque et du nitrobenzène qui ont
toutes deux l'odeur d'amande amère.
Certaines études
réfutent cette notion de groupe osmophore et se contentent de dire que pour
qu'une substance possède des propriétés odorantes, il faut qu'elle ait un poids
moléculaire modéré, une polarité faible, une certaine solubilité dans l'eau une
pression de vapeur et un caractère lipophile élevés. (De la molécule à l'odeur – Les bases
moléculaires des premières étapes de l'olfaction –Uwe J. Meierhenrich,
Jérôme Golebiowski, Xavier Fernandez et Daniel Cabrol-Bass).
2-2)
Familles de parfums :
On a l'habitude de classer les parfums en
familles qui regroupent des senteurs analogues :
Ø
Ambrés : Notes douces,
poudrées ou vanillées. "Shalimar" de Guerlain appartient à ce type.
Ø
Boisés : Quatre notes
principales, patchouli, santal, bois de cèdre, vétiver.
Ø
Chypres : Notes de mousse de chêne,
ciste, patchouli. "Femme" de Rochas en est un exemple.
Ø
Cuir : rares ; senteurs
âcres : essences de cade, de styrax, d'encens… Citons "cuir de
Russie" de Chanel.
Ø
Floraux : Ce sont les parfums
les plus nombreux ; les notes florales dominent. "Air du temps" de
Nina Ricci ou "N°5" de Chanel.
Ø
Fougères : ne correspondent pas
à l'odeur des fougères (Ce nom vient de la création "fougère royale"
par Paul Parquet de chez Houbigant en 1882 qui a introduit pour la première
fois de la coumarine (10%) dans un parfum) mais à un mélange de notes de
lavandes, boisées, coumarinées. C'est par exemple "Jicky" de Guerlain
ou "Azzaro" pour hommes en 1978.
Ø
Hespéridées :
La plupart des eaux de Cologne correspondent à cette famille ; c'est un mélange
d'huiles essentielles d'agrumes. "Eau sauvage" de Christian Dior ou
"Eau" de Guerlain.
Ø
Marine : note récente, parfums
"frais" (calone).
3) Le langage du
parfumeur :
Il est différent de celui du chimiste ; il est
nécessaire pour le comprendre de connaître quelques définitions :
Ø
Concrètes : C'est le résultat de l'extraction des molécules odorantes des
fleurs par des solvants volatils (macération).
Ø
Absolues : Elles sont obtenues à
partir des concrètes que l'on concentre d'abord puis que l'on traite par
l'éthanol ; les molécules odorantes se dissolvent alors dans l'éthanol.
Ø
Enfleurage :
c'est une technique d'extraction directe des molécules odorantes des fleurs par
un corps gras (voir plus loin
les détails de la technique) ; elle est de nos jours presque complètement
abandonnée.
Ø
Absolue de pommade : Elles sont obtenues à partir des produits de l'enfleurage. Les
corps gras résultant de l'enfleurage sont traités par l'éthanol pour en
extraire les molécules odorantes ; puis on évapore celui-ci pour obtenir une
pommade où les senteurs sont concentrées. Ce produit est très coûteux.
Ø
Huiles essentielles (souvent abrégées en H.E.) ou essences :
Obtenues à partir de la peau de certains végétaux par pression ou par entraînement
à la vapeur d'eau.
Ø
Hydrolat aromatique (H.A.) ou eau florale : C'est l'eau qui accompagne les huiles
essentielles dans l'entraînement à la vapeur d'eau. Elle se charge plus ou
moins de senteurs (environ cinq pour cent en moyenne) selon la solubilité des
molécules odorantes entraînées.
Ø
Résinoïdes :
Ils résultent de l'extraction par des solvants (macération) des résines, baumes, gommes de
certains arbres.
Ø
Nez : C'est le
parfumeur….Capable de mémoriser plus de mille odeurs, il est le créateur d'un
parfum…..Spécialité très recherchée dans l'industrie des cosmétiques !
Ø
Note de tête :
Un parfum se développe en trois temps ; la note de tête est la première
impression qu'il laisse à la sortie du flacon juste après son contact avec la
peau ; elle dure quelques secondes et correspond à des molécules issues de
fruits (orange, mandarine, citron, bergamote…) de fleurs ou de feuilles
(mimosa, laurier, néroli…) ou d'aromates (lavande, citronnelle…).
Ø
Note de cœur :
perçue pendant environ quatre heures après la disparition de la note de tête.
Elle est constituée de senteurs fruitées (pêche, framboise…) épicées (muscade,
cannelle…) ou fleuries (rose, jasmin…).
Ø
Note de fond :
Elle soutient la note de cœur et doit durer plus d'un jour ; la note de fond
constitue "le sillage". On utilise pour cela des essences plus
lourdes, plus tenaces, provenant d'arbres ou d'arbustes : l'oliban, le bois de
cèdre, le santal, le patchouli, le baume du Pérou….
Ø
Fragrance :
Mot d'origine latine (Fragrantia) désignant
une odeur agréable. C'est un des termes que les anglais utilisent pour désigner
un parfum. Ce terme est très souvent utilisé dans le langage du parfumeur.
Le
parfumeur dit par exemple que le parfum N°5 de Chanel se compose d'une :
- note de tête due aux
senteurs de bergamote, citron, néroli (huile essentielle obtenue par
distillation des fleurs d'oranger) et d'aldéhydes (notamment le C12-MNA
(méthylnonylacétaldéhyde ou 2-méthylundécanal)).
- note de cœur due au jasmin,
à la rose, à l'ylang, à l'iris.
- note de fond due au
vétiver, santal, vanille, ambres.
4) Les techniques d'extraction :
4-1) L'enfleurage
:
C'est
une technique qui peut être utilisée à froid ou à chaud et qui convient pour
les fleurs,
·
A froid pour les fleurs fragiles, celles dont l'odeur disparaît
rapidement après la cueillette ; elle consiste à faire absorber par un corps
gras olfactivement neutre (aujourd'hui de la vaseline, hier de l'huile végétale
ou des graisses animales mélangées) les molécules odorantes. Dans la pratique
on enduit de vaseline des plaques de verre et on dispose des fleurs sur la
partie grasse pendant une durée variable suivant la nature des fleurs (24h pour
le jasmin par exemple), puis on les remplace par de nouvelles fleurs jusqu'à
saturation en parfum de la couche de graisse.
·
A chaud les opérations sont identiques mais la graisse est
chauffée au bain-marie.
4-2) L'extraction par macération :
On
fait macérer à froid les végétaux dans de l'hexane ou de l'éther (éthoxyéthane)
puis on filtre et on concentre sous vide. On obtient les concrètes pour les
fleurs et les résinoïdes pour les gommes, les résines…
4-3) L'extraction au dioxyde de
carbone supercritique :
A
une température relativement basse (31°C) et sous pression (73,8 bars), le dioxyde
de carbone prend un état dit supercritique, intermédiaire entre l'état gazeux
et l'état liquide propice à l'extraction par dissolution de certaines molécules
(molécules apolaires) contenues dans les végétaux (Un fluide est dit
supercritique lorsqu'il est placé dans des conditions de température et de
pression au-delà de son point critique. Les fluides supercritiques ont une
viscosité proche de celle des gaz, une densité proche de celle des liquides et
une diffusivité élevée. Les fluides supercritiques ont un pouvoir solvant à
"géométrie variable" ; la solubilité des composés évolue avec les
conditions de température et de pression du fluide). Il suffit ensuite
d'abaisser la pression (détente) pour éliminer le dioxyde de carbone qui passe à
l'état gazeux. L'avantage de cette méthode est de pouvoir extraire les
molécules odorantes sans les dénaturer (la température est assez basse et
permet de garder toute les facettes olfactives) et d'éliminer le solvant
ensuite sans résidu. C'est une technique onéreuse et réservée aux produits de
haute valeur ajoutée (notamment dans l'industrie des arômes alimentaires).
4-4) L'entraînement
à la vapeur d'eau :
On
met la substance végétale (fleurs, feuilles, écorces…) dans de l'eau et l'on
fait bouillir cet ensemble. La vapeur d'eau "entraîne les essences"
du végétal qui sont peu solubles dans l'eau, sous forme de vapeur et ce mélange
(vapeur d'eau et essences vaporisées) est ensuite condensé dans un réfrigérant
à serpentin. Le mélange hétérogène est ensuite décanté (séparation par
différence de densité) et l'on obtient d'un côté les essences ou huiles
essentielles et de l'autre l'eau florale.
4-5) L'expression
:
On
peut soumettre la peau des agrumes (zeste d'orange, de mandarine, de
pamplemousse…) à une pression à froid en les faisant passer entre des rouleaux
par exemple ; on obtient de l'huile essentielle.
4-6) L'incision
:
C'est
une technique utilisée pour certains arbres ; on incise avec une pointe, le
tronc et on enlève une étroite bande d'écorce de quelques centimètres de long,
pour recueillir une gomme-résine qui durcit en séchant. C'est ainsi par exemple
que l'on recueille l'oliban (encens) d'un arbre mâle (3m de haut à maturité) du
genre Boswellia qui vit en Somalie au Yémen et en Inde, de la famille des térébinthacées.
5) Quelques molécules odorantes :
Les
molécules odorantes naturelles utilisées pour élaborer des parfums
appartiennent essentiellement à deux grandes familles chimiques, d'une part les
terpènes et
terpénoïdes et d'autre part les composés aromatiques (au sens
chimique du terme) et notamment phénoliques. Quelques-unes d'entre elles ont
été répertoriées et classées par ordre alphabétique :
5-1) Les
terpènes et les terpénoïdes : (annexe 1)
Acide zizanoïque - Bergamol - Bisabolène - Cadinènes – Camphènes – Camphres – Carvones - β-Caryophyllène – α-Caryophyllène (Humulène) - Cédrène – Cédrol – Cinéol
(Eucalyptol) - Citrals
– Citronellal – Citronellols – Eucalyptol - Farnesènes – Farnesols – Fenchol – Fenchone - Géranial – Géraniol – Géranylacétone
– Humulène – Ionones – Irones – Isobornéol – α-Isométhylionone
– Isovalencénol – Khusimol
- Limonènes – Linalol – Menthol – Menthones
– Myrcène – Myrcénol – Néral (cis-Citral) – Nérol – Nootkatone – Occidentalol – Ocimènes – Patchoulol
- Pinènes – Santalols – Térésantalol – Terpinéol – α-Vétivérone – α-Vétivone
– β-Vétivone
5-2) Les composés aromatiques et notamment
phénoliques : (annexe 2)
Voici
quelques molécules qui sont ou ont été utilisées pour élaborer des parfums :
Acétate de benzyle
– Acétyleugénol - Acide benzoïque - Acide caféique - Acide ellagique - Acide 4-hydroxybenzoïque - Acide salicylique - Alcool benzylique – Alcool
cinnamique - Alcool
coniférylique - Aldéhyde benzoïque – Amylcinnamal
- Anéthole - 4-Anisaldéhyde - Anthranilate
de méthyle - Benzoate
de benzyle - Cinnamal
- Coumarine
- Eugénol – Héliotropine - Hexylcinnamal – Isoeugénols
- Safrole – Thymol - Vanilline
–
5-3) D'autres molécules odorantes
: (annexe 3)
Calone - Florhydral® - Hédione – Jasmone – Lilial – Méthyl octyne carbonate - 2-méthylundécanal – Iso E
Super ® -
5-4)
Deux exemples de parfums :
Il est
intéressant de comparer quelques ingrédients entrant dans la composition de deux
parfums, l'un pour femme, l'autre pour homme qui viennent d'un même parfumeur ;
les molécules soulignées sont celles qui sont communes aux deux parfums.
Ø Un parfum pour femme : L'air du temps de Nina Ricci
Une analyse des principales senteurs perçues dans ce parfum
:
- Notes de
tête : œillet, pêche, néroli, bergamote, rose, palissandre du Brésil et
aldéhydes.
- Notes de
cœur : romarin, œillet, gardénia, violette, orchidée, clou de girofle, racine
d'iris, jasmin, ylang-ylang et rose.
- Notes de fond
: Epices, iris, ambre, bois de santal, musc, benjoin, mousse de chêne, vétiver,
et cèdre.
Salicylate
de benzyle, hydroxycitronellal, α-isométhylionone,
Linalol, Eugénol, Benzoate de benzyle, Amylcinnamal, Limonène,
Isoeugénol, Citronellol, Géraniol, Farnesol,
Hexylcinnamal, Alcool benzylique, Citral.
Ø Un parfum pour homme : Ricci club de Nina Ricci
Une analyse des principales senteurs perçues dans ce parfum
:
- Notes de
tête : Armoise, lavandes, notes vertes, bergamote et citron.
- Notes de
cœur : Œillet, cyprès, pêche, jasmin, ylang-ylang, muguet et rose.
- Notes de
fond : Bois de santal, fève de tonka, ambre, patchouli, cannelle, musc, vanille
et cèdre.
Limonène, linalol, Ethylméthylméthoxycinnamate, Coumarine,
Hydroxyisohexyl-3-cyclohexènecarboxaldéhyde, Citronellol,
Butylméthoxybenzoylméthane, Butylphénylméthylpropional, α-isométhylionone,
Salicylate d'éthylhexyle, Eugénol, Citral, Géraniol,
evernia furfuracea (mousse d'arbre, extraits), Cinnamal, Isoeugénol, Benzoate
de benzyle, Cinnamate de benzyle, Salicylate de benzyle, Farnesol,
Alcool benzylique. Colorant : jaune 6 (CI 15985).
6) D'autres molécules dans les parfums :
6-1) Les fixatifs :
Parfois on incorpore aux
parfums des substances souvent odorantes elles-mêmes dont le rôle est de renforcer
l'odeur perçue et surtout de réduire la vitesse d'évaporation du parfum (par
complexation parfois des molécules volatiles) et donc d'augmenter la stabilité
de la "fragrance" ; ce sont des fixatifs ou fixateurs. C'est le cas
des extraits (absolues) d'evernia
furfuracea (dans Ricci club cité précédemment) un lichen (Treemoss en
anglais) de la famille des Parméliacées ; rappelons qu'un lichen est
l'association symbiotique d'une algue et d'un champignon. On peut citer un
autre lichen Pseudevernia
prunastri (Oak moss en anglais), la mousse de chêne qui est un fixatif
à parfum de violette.
Parmi les fixatifs
souvent utilisés on trouve également des extraits de bois de santal, le vétiver
(Le vétiver est une plante d'Asie tropicale (qui pousse dans les
plaines alluvionnaires) de la famille des Poacées de l'espèce Vetiveria zizanoides, dont le nom local est
Khus-khus ; c'est la racine séchée qui sert en parfumerie) les ambres et les
muscs.
Parmi les
substances que l'on utilise (ou utilisait) pour développer la senteur d'un
parfum et qui servent à le fixer on trouve des substances initialement
d'origine animale telles que :
ü L'ambre gris :
Composé dont l'odeur
rappelle celle du tabac. C'est une concrétion intestinale du cachalot formée en partie à partir de
la sépia des calmars ingérés par le cétacé. Après avoir flotté longtemps dans
la mer, ces résidus de digestion forment des blocs gris et poreux, faits
notamment de cristaux longs et minces, enchevêtrés d'ambrox :
La texture, l'odeur et
la couleur de l'ambre gris varient en fonction du temps passé en mer. De
texture molle à l'état frais, il devient friable et de consistance visqueuse en
durcissant.
Il sert surtout à rehausser certaines odeurs dans un parfum ; on le ramasse
à la surface ou sur les rivages des mers chaudes ; il se présente sous forme de
masses arrondies irrégulières grises avec quelques taches jaunes ou noires,
ayant des masses de quelques grammes à quelques kilogrammes. Il est également
synthétisé, notamment à partir du sclaréol, produit naturel extrait de la sauge
sclarée (Salvia sclarea L.) :
et c'est actuellement le
produit synthétique qui est exclusivement utilisé par les parfumeurs.
On donne le nom de musc à toutes les substances
à forte odeur provenant à l'origine de la glande abdominale d'un ruminant, le
chevrotain porte-musc (Moschus
moschiferus) des hautes montagnes d'Asie, produites en période de rut, ou
de certains animaux comme la civette ou la loutre.
La muscone
est le constituant majeur des muscs naturels :
La source de l'odeur
semble être la cétone cyclique (cyclopentadécanone). Cependant on trouve
plusieurs classes de muscs synthétiques, certains étant des composés nitrés et
d'autres des composés polycycliques, dont les structures sont éloignées de
celles des molécules des muscs naturels ; parmi les composés nitrés citons le musc xylol, le
musc cétone,
le musc ambrette,
le musc tibetene,
le musc moskene
; parmi les composés polycycliques,
citons le célestolide
et enfin parmi les composés macrocycliques on trouve, muscone, exaltone,
cervolide,
musc ambrettolide,
exaltolide,
musc T,
ambrettolide,
civettone,
ambrettone.
7) Les présentations des parfums dans
le commerce :
On trouve, dans le
commerce, par ordre de
concentration décroissante :
Le parfum : C'est la préparation
la plus concentrée ; 15 à 30% de produit dans de l'éthanol à 98%.
L'eau de parfum : 10 à 15% de produit dans de l'éthanol à 98%.
L'eau de toilette : 5 à 10% de produit dans de l'éthanol à 85%.
L'eau de cologne : 3 à 5% de produit
dans de l'éthanol à 70 à 80%.
8) Les parfums des produits de nettoyage :
La
composition des parfums présents dans sept produits de nettoyage du commerce
est donnée ci-après ; on remarquera que le nombre d'ingrédients est réduit, le
plus souvent quatre et que l'on retrouve presque toujours les mêmes
constituants :
o
Woolite laine et soie : Hexylcinnamal,
Butylphénylméthylpropional, Linalol, Citronellol.
o
Génie sans frotter : Limonène, Linalol, Coumarine.
o
K2R Gel détachant avant lavage : Butylphénylméthylpropional,
Citronellol, Hexylcinnamal, Limonène.
o
AS détachant avant lavage : Butylphénylméthylpropional,
Citral.
o
Ajax eucalyptus : Coumarine, Limonène.
o
Mir black :
Amylcinnamal, Butylphénylméthylpropional, Géraniol, Hexylcinnamal, Linalol.
o
Petit Marseillais Lait : Coumarine, Citronellol, Linalol,
Butylphénylméthylpropional, Géraniol, α-isométhylionone.
Annexe 1 : quelques molécules odorantes, terpènes ou
terpénoïdes :
MOLECULES ODORANTES |
FORMULE CHIMIQUE |
ORIGINES NATURELLES PRINCIPALES |
ou Bergamol ou Ethanoate de 3,7-diméthylocta-1,6-dièn-3-yle. C12H20O2 Aspect : Liquide légèrement jaune à odeur de citron. Masse molaire : 220°C 44°C (sous 0,2 mm de Hg) Densité : 0,859 (à 20°C) Indice de réfraction : 1,4460 (à 20°C) N° CAS : 115-95-7 Solubilité
: Miscible à l'éthanol et à l'éther ; insoluble dans l'eau |
|
·
Lavandula augustifolia
ou lavande fine
(environ 36% de l'huile essentielle). ·
Lavandula hybrida ou lavandin (environ
31% de l'huile essentielle). ·
Citrus bergamia (Bergamotier). |
ou Acide khusénique C15H22O2 Masse molaire : 234,33398 g.mol-1 N° CAS : 16203-25-1 |
|
Une des molécules
indésirable présente dans l'huile essentielle de vétiver
; le vétiver bourbon en contient très peu. A cet acide correspond
l'alcool primaire khusimol qui est au contraire une
des molécules constituant un critère de qualité pour l'huile essentielle de
vétiver. |
ou (4Z)-1-méthyl-4-(6-méthylhept-5-èn-2-ylidène)cyclohexène C15H24 Masse molaire : 262°C Densité : 0,867 Indice de réfraction : 1,493 N° CAS : 495-62-5 Risques : |
|
·
Citrus bergamia (Bergamotier) C'est un composant de l'huile essentielle de bergamote ;
s'obtient aussi par déshydratation acide du farnesol. |
C15H24 Masse molaire : 204,352 g.mol-1 (+)-α-cadinène d-cadinène g-cadinène : Ebullition : 126°C (sous 12 mm de Hg) Densité : 0,9182 (à 15°C) Indice de réfraction : 1,3166 (à 20°C) N° CAS : 39029-41-9 |
α-cadinène d-cadinène g-cadinène |
·
Juniperus oxycedrus (Genévrier oxycèdre ou genévrier cade) : c'est
de cet arbuste du bassin méditerranéen que les cadinènes ont été extraits
pour la première fois. Leur nom dérive de celui de l'arbuste. ·
En quantités plus ou moins importantes dans les huiles
essentielles de nombreux végétaux. |
Camphène (+) ou 2,2-diméthyl-3-méthylènebicyclo[2.2.1.]heptane,(1R)- C10H16 Aspect : Cristaux en aiguilles Fusion : 52°C Ebullition : 161°C Densité : 0,8950 (à 50°C) Indice de réfraction : 1,4570 (raie D du sodium, à 25°C) N° CAS : 5794-03-6 Solubilité : Très soluble dans l'éther. Camphène (-) ou 2,2-diméthyl-3-méthylènebicyclo[2.2.1.]heptane,(1S)- Fusion : 52°C Ebullition : 158°C Densité : 0,8446 (à 50°C) Indice de réfraction : 1,4564 (raie D du sodium, à 54°C) N° CAS : 5794-04-7 Solubilité : Très soluble dans l'éther. |
Camphène (±) Camphène (+) Camphène (-) Le camphène peut s'obtenir à partir de l'α-pinène
par catalyse acide : |
·
Citrus bergamia (Bergamotier) C'est un composant de l'huile essentielle de bergamote. ·
Cymbopogon citratus (Citronnelle) de la famille des poacées. ·
Zingiber officinale (Gingembre) de la famille des zingibéracées. |
Camphre (d,l) ou (d,l)(
1,7,7-triméthylbicyclo[2,2,1]heptan-2-one) C10H16O Masse molaire : Ebullition : Se sublime Densité: 0,99420 Indice de réfraction: 1,427878 N° CAS : Solubilité : Très soluble dans l'éthanol et l'éther ;
soluble dans l'acétone et le benzène ; insoluble dans l'eau. Camphre (+) ou (1R)
1,7,7-triméthylbicyclo[2,2,1]heptan-2-one C10H16O Masse molaire : Ebullition : 207,4°C Densité : 0,990 à 25°C Indice de réfraction : 1,5462 N° CAS : Solubilité : Très soluble dans l'éthanol et l'éther ;
soluble dans l'acétone et le benzène ; insoluble dans l'eau. Camphre (-) ou (1S)1,7,7-triméthylbicyclo[2,2,1]heptan-2-one C10H16O Masse molaire : Densité : 0,9853 à 18°C N° CAS : Solubilité : Très soluble dans l'éthanol, l'éther et
l'acide acétique; soluble dans l'acétone et le benzène ; insoluble dans
l'eau. |
Camphre ( Camphre (-) Camphre (+) |
·
Cinnamomum camphora (camphrier) ·
Lavandula latifolia
(ou spica) (Lavande aspic) 19%
environ de l'huile essentielle. ·
Lavandula hybrida (Lavandin) 6% environ de l'huile essentielle. C'est un terpène oxygéné,
extrait du camphrier (Cinnamomum camphora), arbre de la famille des lauracées, à feuilles
persistantes qui pousse bien en Asie tropicale où il porte le nom Kapuru-gaha. La distillation des
copeaux de la tige, ou des racines produit l'huile de camphre, analgésique et
antiseptique. On l'utilise aussi pour activer la circulation (frictions de la
poitrine et des muscles). C'est Julius Bredt
(1885-1937) qui proposa en 1893 une formule constituée de deux cycles "en
pont". Citons aussi Otto
Wallach (1847-1931) Prix Nobel de chimie en 1910 qui a particulièrement
fait progresser la chimie du camphre et des terpènes. 1903 : Synthèse
partielle par Albin Haller (1849-1925), Professeur à la Sorbonne. 1948 Synthèse, par
Niilo Toivonen (né en 1888) Professeur à Helsinki, sur le modèle des
synthèses de l'acide camphorique et de l'α-pinène qui avaient été menées en 1903
par Gustav Komppa (1867-1949) Professeur à Helsinki. |
Carvone lévogyre ou R(-) Carvone ou (R) p-mentha-1,8-dièn-6-one C10H14O Masse molaire: N° CAS : 6485-40-1 Solubilité : Très soluble dans l’éthanol ;
soluble dans l’éther et le chloroforme ; légèrement soluble dans l’eau. Carvone dextrogyre S(+) Carvone ou (S) p-mentha-1,8-dièn-6-one C10H14O Masse molaire: N° CAS : 2244-16-8 Solubilité : Très soluble dans l’éthanol ;
soluble dans l’éther et le chloroforme ; légèrement soluble dans l’eau. |
ou R(-) Carvone ou S(+) Carvone |
·
Mentha sp. (menthe) La R(-) carvone présente dans l'huile
essentielle de menthe verte, elle en possède l'odeur. ·
Carum carvi (cumin des prés) de la famille des apiacées
(anciennement ombellifères). ·
Anethum graveolens (fenouil bâtard ou faux anis) de la famille
des apiacées. La S(+) Carvone à odeur de carvi existe
dans les huiles essentielles des deux plantes mentionnées. |
(-)-b-Caryophyllène C15H24 Masse molaire : 263°C ; 122°C (sous 13,5 mm de Hg) Densité : 0,9075 (à 20°C) Indice de réfraction : 1,4986 (à 20°C) N° CAS : 87-44-5 Solubilité
: Très soluble dans le benzène. |
|
·
Syzygium aromaticum (Giroflier originaire d'Indonésie) Le
β-Caryophyllène est le principal responsable de l'odeur des clous de
girofle. ·
Dianthus caryophyllus (Oeillet des fleuristes) de la famille des
caryophyllacées. |
(1S,2R,5S)-2,6,6,8-tétraméthyltricyclo[5,3,1,1,5]undec-8-ène C15H24 Aspect : Liquide huileux incolore à odeur boisée, fraîche, de cèdre. Masse molaire : 204,3510600 g.mol-1 Ebullition : 262,5°C ; 125°C (sous 12mm de Hg) Densité : 0,94 Indice de réfraction : 1,515 N° CAS : 469-61-4 Solubilité : Soluble dans l'éthanol ; insoluble dans l'eau. Sécurité : |
|
·
Cedrus libani (Cèdre du liban). ·
Toona ciliata (Cèdre rouge d'Australie). Sesquiterpène présent dans l'huile essentielle de cèdre, utilisé
comme agent de saveur et de senteur. Dans un parfum, l'α-cédrène fait partie des notes de fond
du parfum, les plus tenaces (sillage) ; surtout utilisé pour les parfums
masculins. |
α-Cédrol Aspect : C'est un solide cristallin à odeur de
cèdre Fusion : 86°C Densité : 0,9479 (à 90°C) Indice de réfraction : 1,4824 (raie D du sodium, à 90°C) N° CAS : 77-53-2 |
|
·
Cedrus libani (Cèdre du liban). ·
Toona ciliata (Cèdre rouge d'Australie). Agent odoriférant. Il est utilisé ainsi que
son acétate dans la formulation des parfums. |
géranial isomère (E) ou (2E)-3,7-diméthylocta-2,6-diènal C10H16O Liquide clair de couleur jaune très
pâle. Masse molaire : 228,5°C Densité : 0,856 Indice de réfraction : 1,456 N° CAS : 141-27-5 Solubilité
: Soluble dans l'éthanol, insoluble dans l'eau. néral isomère (Z) ou (2Z)-3,7-diméthylocta-2,6-diènal C10H16O Liquide clair de couleur jaune pâle. Masse molaire : 229,5°C Densité : 0,885 Indice de réfraction : 1,480 N° CAS : 141-27-5 |
ou Géranial Néral |
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Citrus sp. (Orangers et citronniers, agrumes d'une
façon générale). ·
Verbena officinalis (Verveine) ·
Cymbopogon citratus (Citronnelle) de la famille des poacées. Le citral est un liquide à odeur de citron, mélange de deux isomères : le
géranial (isomère E) à odeur beaucoup plus prononcée que le néral (isomère
Z). On le rencontre dans les huiles essentielles de citron, de verveine et de
citronnelle. |
ou 3,7-diméthyl-6-octénal C10H18O Aspect : Cristaux en aiguilles. Masse molaire : 207,5°C Densité : 0,853 (à 20°C) Indice de réfraction : 1,4473 (à 20°C) N° CAS : 106-23-0 Solubilité : Soluble dans l'éthanol ; légèrement
soluble dans l'eau. |
|
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Cymbopogon citratus ·
Cymbopogon martini ·
Cymbopogon nardus ·
Citrus sp. (Citronelles et agrumes) ·
Le citronellal a une vigoureuse odeur de citron et se retrouve
dans l'huile essentielle des végétaux cités ci-dessus. |
Citronellol (+) ou 3,7-diméthyl-6-octène-1-ol, (R) C10H20O Aspect : Huile Masse molaire : 224°C ; 108°C (sous 10 mm de Hg) Densité : 0,8550 (à 20°C) Indice de réfraction : 1,4565 (à 20°C) N° CAS : 1117-61-9 Solubilité : Miscible à l'éthanol, l'éther ; légèrement
soluble dans l'eau. Citronellol (-) ou 3,7-diméthyl-6-octène-1-ol, (S) C10H20O Aspect : Huile Masse molaire : 224°C ; 108°C (sous 10 mm de Hg) Densité : 0,859 (à 18°C) Indice de réfraction : 1,4576 (à 18°C) N° CAS : 7540-51-4 Solubilité : Très soluble dans l'éthanol, l'éther. |
Citronellol (+) Citronellol (-) |
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Rosa sp. (Roses) Odeur de roses. C'est l'une des 26
substances allergènes dont la présence doit être mentionnée dès lors que
leurs concentrations dépassent 0,001% pour les produits à ne pas enlever
(crèmes....) et 0,01% pour les produits à enlever par rinçage. (Directive
européenne, JO du 11 mars 2003). |
ou Cinéol C10H18O Masse molaire : 0,8°C Ebullition : 176,4°C Densité : 0,9267 (20°C) Indice de réfraction : 1,4586 (20°C) N° CAS : 502-61-4 Solubilité
: Soluble dans l'éthanol l'éther et le chloroforme ; insoluble
dans l'eau. |
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Eucalyptus sp (Eucalyptus). ·
Salvia officinalis (Sauge). ·
Ocimum basilicum (Basilic). ·
Rosmarinus officinalis (Romarin) ·
Lavandula latifolia
(ou spica) (lavande aspic) environ 26% de l'huile essentielle. ·
Lavandula hybrida (lavandin) environ 5%
de l'huile essentielle. Monoterpène ; existe dans
l'huile essentielle des eucalyptus et de certaines plantes (sauge, basilic,
romarin). Utilisé comme décongestionnant. |
α-(E,E)-Farnesène ou 3,7,11-triméthyldodéca-1,3,6,10-tétraène C15H24 Masse molaire : 130°C (sous 12 mm de Hg) Densité : 0,8410 (20°C) Indice de réfraction : 1,4836 (20°C) N° CAS : 502-61-4 Solubilité
: Soluble dans l'éthanol et l'acétone ; insoluble dans l'eau. ou 7,11-diméthyl-3-méthylènedodéca-1,6,10-triène C15H24 Masse molaire : 121°C (sous 9 mm de Hg) Densité : 0,8363 (20°C) Indice de réfraction : 1,4899 (20°C) N° CAS : 18794-84-8 Solubilité
: Très soluble dans l'acétone, l'éther et le chloroforme. |
α-(E,E)-Farnesène β-Farnesène |
·
Cymbopogon citratus (Citronnelle) de la famille des poacées : dans
l'huile essentielle de citronnelle. Parmi les nombreux
isomères l'isomère α- (E,E) existe dans la
peau des pommes et est responsable de l'odeur des pommes vertes. |
C15H26O Masse molaire : Ebullition : 160°C (10 mm de Hg) ; 137°C (3 mm de Hg) Densité : 0,888 (20°C) Indice de réfraction : 1,4877 (20°C) N° CAS : 106-28-5 Solubilité
: Très soluble dans l'éthanol ; soluble dans l'éther et l'acétone
; insoluble dans l'eau. 2-cis,6-trans-Farnesol C15H26O Masse molaire : Ebullition : 156°C (12 mm de Hg) ; 120°C (0,3 mm de Hg) Densité : 0,8908 (20°C) Indice de réfraction : 1,4877 (20°C) N° CAS : 106-28-5 Solubilité
: Très soluble dans l'éthanol, l'éther et l'acétone. |
ou 2-trans,6-trans-Farnesol 2-cis,6-trans-Farnesol |
·
Convallaria majalis (Muguet) Alcool sesquiterpénique
(2 isomères). L'une des substances les plus répandues dans le règne végétal.
A l'odeur du muguet. |
(±) α-Fenchol ou endo (±)- 1,3,3-triméthylbicyclo[2,2,1]heptan-2-ol C10H18O Masse molaire : 154,249 g.mol-1 Fusion : 39°C Ebullition : 199,5°C Densité : 9420 (à 40°C) N° CAS : 36386-49-9 Solubilité : Très soluble dans l'éthanol et l'éther. |
|
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Foeniculum vulgare (Fenouil commun). ·
Pinus sylvestris (Pin sylvestre) Molécule isomère du bornéol,
utilisée en parfumerie. |
ou 1,3,3-triméthylbicyclo[2,2,1]heptan-2-one. C10H16O Aspect : Liquide huileux incolore Masse molaire : 152,233 g.mol-1 Fusion : 6,1°C Ebullition : 193,5°C Densité : 0,9492 (à 15°C) Indice de réfraction : 1,4702 (20°C, raie D du sodium) N° CAS : 18492-37-0 Solubilité : Très soluble dans l'éthanol ; soluble dans l'éther, l'acétone ;
insoluble dans l'eau. |
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Foeniculum vulgare (Fenouil commun). ·
Pinus sylvestris (Pin sylvestre) ·
Artemisia absinthium (Absinthe) Monoterpène comportant une fonction cétone et utilisé en
parfumerie. On trouve de la fenchone dans l'huile essentielle de fenouil. La fenchone est aussi présente dans l'Absinthe (Artemisia absinthium) qui est une
armoise aromatique de la famille des composées, à croissance rapide et qui
était utilisée autrefois dans la liqueur d'absinthe. |
ou (2E)-3,7-diméthylocta-2,6-dièn-1-ol C10H18O Aspect : Liquide clair de couleur jaune très
pâle. Masse molaire : Inférieur à -15°C Ebullition : 230°C Densité : 0,8894 (à 20°C) Indice de réfraction : 1,4766(à 20°C) N° CAS : 106-24-1 Solubilité
: Soluble dans l'éthanol, l'éther, l'acétone, le chloroforme ;
insoluble dans l'eau. |
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Rosa sp. (Roses). ·
Citrus bergamia (Bergamotier). ·
Citrus sp. (orangers et citronniers, agrumes d'une
façon générale). ·
Lavandula sp. (Lavandes). ·
Jasminum officinale (Jasmin). Contribue à donner son
odeur à la rose. |
ou Trans-6,10-diméthylundéca-5,9-dièn-2-one C13H22O Masse molaire : Ebullition : 124°C (sous 10 mm de Hg) Densité : 0,873 Indice de réfraction : 1,4670 N° CAS : 3796-70-1 Risques
: |
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Magnolia officinalis (Magnolia) Le géranylacétone est présent dans l'huile
essentielle extraite de l'écorce du magnolia, mais aussi dans des substances
plus communes comme le riz, les tomates … |
ou α-Caryophyllène C15H24 Masse molaire : 123°C (sous 10 mm de Hg) Densité : 0,8905 (à 20°C) Indice de réfraction : 1,5038 (à 20°C) N° CAS : 6753-98-6 |
Humulène Ce sesquiterpène peut également s'obtenir à partir de l'alcool
correspondant (que l'on trouve également dans des extraits d'œillets) par
déshydratation. Alcool de l'
α-Caryophyllène |
·
Humulus lupulus (Houblon) de la famille des cannabacées. ·
Dianthus caryophyllus (Oeillet des fleuristes) de la famille des
caryophyllacées. |
trans-α-Ionone (±) C13H20O Masse molaire : 192,297 g.mol-1 Aspect : Liquide jaune clair.. Ebullition
: 260°C ; 146 (28 mm de Hg). Densité
: 0,9298 (à 21°C) Indice de réfraction : 1,5041 (à 20°C) N°CAS : 30685-95-1 Solubilité
: Très soluble dans l'éthanol et l'éther, l'acétone. trans-β-Ionone C13H20O Masse molaire : 192,297 g.mol-1 Ebullition
: 124°C (10 mm de Hg) ; 73°C (0,1 mm de Hg). Densité
: 0,945 (à 20°C) Indice de réfraction : 1,5198 (à 20°C) N°CAS : 79-77-6 Solubilité
: Miscible à l'éthanol et l'éther ; soluble dans le chloroforme ;
légèrement soluble dans l'eau. |
trans-α-Ionone (±) Composé à odeur de
violette. Il est utilisé dans de nombreuses synthèses, notamment celle du
phytol et de la vitamine A. trans-β-Ionone Composé à odeur
fruitée. |
·
Viola odorata (violette ; fleur de mars). ·
Rosa damascena
trigintipetala (rose de Damas). L' α-Ionone a une
odeur agréable de violette. La β-ionone a une
odeur fruitée et boisée de cèdre et de framboise. Les ionones
proviennent de la dégradation des caroténoïdes dans les végétaux. |
ou 4-(2,5,6,6-tétraméthyl-2-cyclohexèn-1-yl)-3-butèn-2-one C14H22O Masse molaire : 206,324 g.mol-1 Ebullition : 90°C (0,4 mm de Hg). Densité : 0,9362 (à 20°C) Indice de réfraction : 1,5002 (à 20°C) N°CAS : 79-69-6 ou 4-(2,5,6,6-tétraméthyl-1-cyclohexèn-1-yl)-3-butèn-2-one C14H22O Masse molaire : 206,324 g.mol-1 Ebullition : 125°C (11 mm de Hg). Densité : 0,9434 (à 21°C) Indice de réfraction : 1,5162 (à 25°C) N°CAS : 79-70-9 Solubilité
: Très soluble dans l'éthanol, l'éther, le benzène, le
chloroforme. |
α-Irone β-Irone |
·
Iris germanica var. florentina (Iris bleu
d'Allemagne). Odeur de violette ; présent
dans l'iris. |
Isobornéol (dl) Masse
molaire : Fusion : 212°C Ebullition : |
|
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Pinus sylvestris (Pin sylvestre) C'est un isomère du bornéol
(terpène
; Contribue à donner son odeur au pin. |
C14H22O Aspect : Liquide incolore ou couleur
jaune paille. Masse molaire : 206,32388 g.mol-1 Densité : 0,929 Indice de réfraction : 1,508 N°CAS : 124-76-5 Solubilité : Très soluble dans l'éthanol,
l'éther, le chloroforme ; soluble dans le benzène ; insoluble dans l'eau. Sécurité : |
|
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Viola odorata (Violette ; fleur de mars). ·
Rosa damascena
trigintipetala (rose de Damas). Entre dans la
formulation des parfums et des cosmétiques. |
Isovalencénol C15H24O N° CAS : 22387-74-2 |
|
Alcool présent en particulier dans l'huile
essentielle de vétiver et elle en constitue un des critères de qualité en
parfumerie avec le khusimol. |
C15H24O Masse
molaire : 220,3505
g.mol-1 N° CAS : 16223-63-5 |
|
Alcool présent en particulier dans l'huile
essentielle de vétiver et elle en constitue un des critères de qualité en
parfumerie avec l'isovalencénol. |
ou p-Mentha-1,8-diène, (R) C10H16 Masse molaire : 136,234 g.mol-1 Aspect : Huile incolore à odeur
d'orange. Fusion : -74,0°C Ebullition : 178°C Densité : 0,8411 (à 20°C) Indice de réfraction : 1,4730 (à 20°C) N°CAS : 5989-27-5 Solubilité : Miscible à l'éthanol
et l'éther ; insoluble dans l'eau. l-Limonène ou p-Mentha-1,8-diène, (S) C10H16 Masse molaire : 136,234 g.mol-1 Aspect : Huile incolore à odeur
de citron. Ebullition : 178°C ; 64,4°C (à
15°C) Densité : 0,843 (à 20°C) Indice de réfraction : 1,4746 (à 20°C) N°CAS : 5989-54-8 Solubilité : Très soluble dans
l'éthanol et l'éther ; insoluble dans l'eau. |
Le d-limonène est l'une des 26 substances allergènes dont la
présence doit être mentionnée dès lors que leurs concentrations dépassent
0,001% pour les produits à ne pas enlever (crèmes....) et 0,01% pour les
produits à enlever par rinçage. (Directive européenne, JO du 11 mars 2003). |
·
Citrus sp. (Orangers et citronniers, agrumes d'une
façon générale). ·
Pinus sylvestris (Pin sylvestre d'Auvergne ou d'Ecosse). ·
Mentha sp. (les menthes) Le limonène se forme
aussi par déshydratation du produit naturel α-terpinéol. |
ou (±)
3,7-diméthyl-1,6-octadièn-3-ol C10H18O N° CAS : 22564-99-4 |
Muguet - Convallaria
majalis Jardin botanique de Belgique |
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Lavandula sp. (le linalol constitue entre 25 et 30% de
l'huile essentielle). ·
Convallaria majalis (Muguet) ·
Pinus sylvestris (Pin sylvestre d'Auvergne ou d'Ecosse). ·
Mentha piperita (Menthe poivrée). isolé de l'essence de
cannelle, de sassafras, de fleur d'oranger, de menthe poivrée, de pin
sylvestre et de muguet.
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ou Lévomenthol ou (1R,2S,5R)-menthol ou 5-méthyl-2-isopropylcyclohexanol, [1R-(1α,2β,5α)] C10H20O Aspect : Cristaux en aiguilles (quand recristallisé dans le méthanol). Masse molaire : 156,265 g.mol-1 Fusion : 43°C Ebullition : 216°C Densité : 0,903 (à 15°C) Indice de réfraction : 1,460 (à 22°C) N° CAS : 2216-51-5 Solubilité : Très soluble dans l'éthanol, l'éther, l'acétone, le benzène ;
légèrement soluble dans l'eau. Sécurité
: |
|
·
Mentha piperita
(Menthe poivrée) En association avec l’huile essentielle d’eucalyptus, cette
molécule a des propriétés antiseptiques et décongestionnantes et est utilisée
pour soulager les irritations de la gorge chez l’adulte (Valda®). Volatil, ses vapeurs font pleurer (utilisé au cinéma). |
ou ou Isomenthone C10H18O Masse molaire : 154,249 g.mol-1 Ebullition : 205°C ; 89°C (sous 15 mm de Hg) Densité : 0,8995 (à 20°C) Indice de réfraction : 1,4527 (à 20°C) N° CAS : 491-07-6 ou C10H18O Aspect : liquide Masse molaire : 154,249 g.mol-1 Fusion : -6°C Ebullition : 207°C Densité : 0,8954 (à 20°C) Indice de réfraction : 1,4505 (à 20°C) N° CAS : 14073-97-3 Solubilité
: Miscible à l'éthanol, l'éther, le benzène, le disulfure de
carbone ; soluble dans l'acétone ; légèrement soluble dans l'eau. |
(+) Menthone (-) Menthone |
·
Mentha piperita (Menthe poivrée) ·
Mentha pulegium (Menthe pouliot) ·
Pelargonium graveolens
x tomentosum (Pélargonium). La menthone correspond
au mélange des deux formes. C'est une cétone monoterpénique, utilisée en
parfumerie et pour les cosmétiques. |
ou β-Myrcène ou 7-méthyl-3-méthylène-1,6-octadiène C10H16 Masse molaire : Ebullition : 167°C. Densité : 0,8013 (à 15°C) Indice de réfraction : 1,4722(à 20°C) N° CAS : 123-35-3 Solubilité
: Soluble dans l'éthanol, l'éther,le benzène, le chloroforme,
l'acide éthanoïque. |
|
·
Laurus nobilis (Laurier d'Apollon) ·
Lindera benzoin (Laurier-benjoin) ·
Verbena officinalis (Verveine) ·
Cananga odorata (Ylang-ylang, la fleur des fleurs) de la
famille des annonacées. La molécule de myrcène
a une odeur agréable mais est rarement utilisée directement dans la
formulation d'un parfum. Elle sert plutôt comme
intermédiaire dans diverses préparations comme celles du menthol,
du citral, du linalol, du géraniol, du nérol…. |
ou 2-méthyl-6-méthylidènoct-7-èn-2-ol C10H18O Masse molaire : Ebullition : 224,5°C. Densité : 0,851 N° CAS : 543-39-5 |
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Humulus lupulus (Houblon) de la famille des cannabacées. ·
Hedychium coronarium (gingembre sauvage originaire de l'Himalaya ;
Népal). Fine odeur de lavande. |
ou (2Z)-3,7-diméthylocta-2,6-dièn-1-ol C10H18O Masse molaire : Inférieur à -15°C Ebullition : 225°C ; 125°C (sous 25 mm de Hg). Densité : 0,8756 (à 20°C) Indice de réfraction : 1,4746(à 20°C) N° CAS : 106-25-2 Solubilité
: Très soluble dans
l'éthanol. |
C'est l'isomère cis du géraniol. |
·
Rosa sp. (Roses) ·
Citrus aurantium (bigaradier) ·
Citrus sp. (orangers et citronniers, agrumes d'une
façon générale). ·
Jasminum officinale (Jasmin) Parfum de rose présent
dans l'essence de néroli (initialement obtenue à partir de fleurs de
bigaradier). |
C15H22O Masse molaire
: Données concernant la (+)-nootkatone : Aspect : A l'état liquide, liquide visqueux jaune à odeur de pamplemousse
; à l'état solide cristaux à odeur de pamplemousse. Fusion : 36°C Ebullition: N° CAS : 4674-50-4 |
Parmi les huit stéréoisomères de cette molécule, seul l'isomère
suivant possède l'odeur de pamplemousse : |
·
Citrus grandis (Pamplemoussier) famille des rutacées. ·
Cupressus nootkatensis
(Cèdre de l'Alaska).
Le nom nootkatensis vient de l'île de Nootka proche de l'île de Vancouver ou
cet arbre a été découvert en 1793. C'est une cétone sesquiterpénique. C'est une matière
première très coûteuse (le prix est aux alentours de 100 euros le gramme ; à
titre de comparaison 1g de limonène coûte environ 0,035 euro le gramme). |
Occidentalol |
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Thuja occidentalis (Cèdre blanc ou thuya du Canada). C'est un sesquiterpène qui a été isolé du bois de
cèdre. |
ou cis-3,7-diméthyl-1,3,6-octatriène C10H16 Masse molaire : 136,234 g.mol-1 Ebullition : 177°C Densité : 0,799 (à 20°C) N°CAS : 3338-55-4 |
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Ocimum basilicum (Basilic) |
trans-β-Ocimène ou trans-3,7-diméthyl-1,3,6-octatriène C10H16 Masse molaire : 136,234 g.mol-1 Ebullition : 177°C Densité : 0,799 (à 20°C) N°CAS : 3779-61-1 |
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Ocimum basilicum (Basilic) |
α-Ocimène ou 3,7-diméthyl-1,3,7-octatriène C10H16 Masse molaire : 136,234 g.mol-1 Ebullition : 177°C (se décompose) Indice de réfraction : 1,4862 (à 20°C) Densité : 0,8000 (à 20°C) N°CAS : 502-99-8 Solubilité : Soluble dans
l'éthanol, l'éther, le chloroforme, l'acide éthanoïque ; insoluble dans
l'eau. |
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·
Ocimum basilicum (basilic) |
(-) Patchoulol (1R,3R,6S,7S,8S) ou Alcool patchouli C15H26O Masse molaire : 222,36 g.mol-1 Fusion : 56°C (racémique 40°C) Indice de réfraction : 1,5029 Densité : 1,0284 N°CAS : 5986-55-0 Solubilité : Soluble dans l'éthanol et l'éther ; insoluble dans l'eau). |
|
Une des molécules qui contribue à donner une odeur à l'extrait de Patchouli. |
a-Pinène 2-pinène ou Aspect : liquide Fusion : 156,2°C Densité : 0,8539 (à 25°C) Indice de réfraction : 1,4632 (à 25°C) N° CAS : 80-56-8 Solubilité
: Miscible à l'éthanol, l'éther, le chloroforme ; insoluble dans
l'eau. |
|
·
Pinus sylvestris (Pin sylvestre d'Auvergne ou d'Ecosse). ·
Thymus vulgaris (Thym) Principal constituant
de l'essence de térébenthine. Possède des propriétés
antiseptiques. Matière première dans une synthèse
du camphre. |
b-Pinène Aspect : liquide Fusion : 166°C Densité : 0,860 (à 25°C) Indice de réfraction : 1,4768 (à 25°C) N° CAS : 127-91-3 Solubilité
: Soluble dans le benzène, l'éthanol, l'éther, le chloroforme ;
insoluble dans l'eau. |
|
·
Pinus sylvestris (Pin sylvestre d'Auvergne ou d'Ecosse). |
α-Santalol C15H24O Aspect : liquide 301,5°C Densité : 0,9679 (à 20°C) Indice de réfraction : 1,5023 (à 20°C) N° CAS : 115-71-9 Solubilité
: Soluble dans l'éthanol ; insoluble dans l'eau. |
|
·
Santalum album (Santal) : Arbre semper virens à croissance
lente de la famille des santalacées. L'huile essentielle de
Santal où est présent le santalol peut être extraite de toutes les parties de
l'arbre, mais elle est plus abondante dans le bois de cœur et les racines
(61% environ). |
β-Santalol C15H24O Aspect : liquide 167°C (sous 10 mm de Hg) Densité : 0,9750 (à 20°C) Indice de réfraction : 1,5115 (à 20°C) N° CAS : 77-42-9 Solubilité
: Soluble dans l'éthanol ; insoluble dans l'eau. Sécurité
: |
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·
Santalum album (Santal) : Arbre semper virens à croissance
lente de la famille des santalacées. L'huile essentielle de Santal où est
présent le santalol peut être extraite de toutes les parties de l'arbre, mais
elle est plus abondante dans le bois de cœur et les racines (61% environ). |
ou 2,3-diméthyl-tricyclo[2.2.1.0.(2,6)]heptane-3-méthanol C10H16O Masse molaire : N° CAS : 29550-55-8 |
|
·
Magnolia (virginiana,
tripetala, pyramidata, macrophylla, grandiflora, fraseri, ashei, acuminata) Magnolias ; Ce sont des arbres ou des
arbustes de la famille des magnoliacées. ·
Liriodendron
tulipifera Tulipier de Virginie ; arbre de la famille
des magnoliacées. ·
Santalum album (Santal) : Arbre semper virens à croissance
lente de la famille des santalacées. |
C10H18O Aspect : Cristaux Masse molaire : 40,5°C Ebullition : 220°C Densité : 0,9337 (à 20°C) Indice de réfraction : 1,4831 (à 20°C) N° CAS : 2438-12-2 Solubilité
: Très soluble dans le benzène, l'acétone, l'éther et l'éthanol ;
légèrement soluble dans l'eau. |
|
·
Pinus sylvestris (Pin sylvestre d'Auvergne ou d'Ecosse). ·
Syringa vulgaris (Lilas) ·
Jasminum officinale (Jasmin) C'est aussi un
constituant de la térébenthine. Par déshydratation en milieu
acide, on obtient différents terpènes : Limonène, terpinolène, g-terpinène, Isoterpinolène, α-terpinène. |
α-Vétivérone |
|
Molécule présente dans l'huile essentielle de
vétiver. |
ou Isonootkatone ou (4R,4aS)-4,4a-diméthyl-6-propanylid-2-ène-4,5,7,8-tétrahydro-3H-naphthalèn-2-one C15H22O Masse molaire: 218,335 g.mol-1 Fusion : 51,5°C Ebullition : 144°C (sous 2 mm de Hg) Densité: 1,003520/4
Indice de réfraction : nD: 1,537020 Solubilité : Soluble dans l'acétone. N° CAS : 15764-04-2 |
|
Molécule présente dans l'huile essentielle de
vétiver. |
C15H22O Masse molaire : 218,335 g.mol-1 Ebullition : 141°C (sous 2 mm de Hg) Fusion : 44,5°C Densité : 1,000120/4 Indice de réfraction : nD : 1,530920 Solubilité : Soluble dans l'acétone. N° CAS : 18444-79-6 |
|
Molécule présente dans l'huile essentielle de
vétiver. |
Annexe 2 : Quelques molécules odorantes aromatiques et
notamment phénoliques.
MOLECULES ODORANTES |
FORMULE
CHIMIQUE |
DES ORIGINES NATURELLES |
C9H10O2 Aspect : Liquide. Masse molaire : -51,3°C Ebullition : 213°C Densité : 1,0550 (à 20°C) Indice de réfraction : 1,5232(à 20°C) N° CAS : 140-11-4 Solubilité : Miscible à l'éthanol ; soluble dans l'éther, l'acétone, le
chloroforme ; légèrement soluble dans l'eau. |
|
·
Jasminum officinale (Jasmin) L'acétate de benzyle constitue environ 20% de l'absolue de
jasmin. |
ou Acétate de 4-Allyl-2-méthoxyphényl C12H14O3 Aspect : Solide prismatique (lorsque recristallisé dans
l'éthanol), à odeur de clou de girofle. Masse molaire : 30,5°C Ebullition : 281°C ; 127°C à 6 mm de Hg. Densité : 1,0806 (à 20°C) Indice de réfraction : 1,5205(à 20°C) N° CAS : 93-28-7 Solubilité : Soluble dans l'éthanol ; insoluble dans l'eau. |
|
·
Syzygium aromaticum
(famille des myrtacées) :
Giroflier. Phénol présent dans les clous de girofle ; constituant de
certains désinfectants utilisés pour les soins dentaires. Utilisé dans les parfums et cosmétiques. |
ou Acide benzènecarboxylique C7H6O2 Aspect : Cristaux en aiguilles ou en feuilles. Masse molaire : 122,35°C Ebullition : 249,2°C Densité : 1,2659 (à 15°C) Indice de réfraction : 1,504 (à 132°C) N° CAS : 65-85-0 Solubilité : Très soluble dans l'éthanol et l'éther ;
soluble dans l'acétone, le benzène le chloroforme ; légèrement soluble dans
l'eau. |
|
·
Jasminum officinale (Jasmin) L'huile essentielle tirée de cet arbuste à feuilles caduques et
fleurs blanches très parfumées en contient. ·
Styrax
tonkinensis (Styrax benjoin ou benjoin) arbre
originaire du Siam. C'est dans la résine de cet arbre que l'on trouve de l'acide
benzoïque. ·
Vaccinium myrtillus (Canneberge) |
ou ou Acide 3-(3,4-dihydroxyphényl)- prop-2-énoïque Cristaux jaunes Masse molaire : 180,158 g.mol-1 225°C (se décompose) N° CAS : 331-39-5 Solubilité
: Très soluble dans l'éthanol. |
Acide caféique Acide 4-hydroxy (trans) cinnamique Acide férulique |
Acide présent dans le café et de nombreuses plantes. Il présente deux fonctions phénol. L'acide caféique se forme naturellement dans les végétaux par hydroxylation
de l'acide 4-hydroxy (trans) cinnamique et se transforme en acide férulique : |
Acide Ellagique Ebullition : 796,5°C Densité : 2,066 |
|
·
Vaccinium myrtillus (Canneberge) ·
Punica
granatum (grenadier) ·
Fragaria
vesca (fraisier) famille
des rosacées. · Juglans regia (noyer commun) famille des juglandacées. Substance présente dans les tanins (ellagitanins) produits par
de nombreux fruits ; composés solubles dans l'eau. |
C7H6O3 Aspect : Cristaux en plaques (si recristallisé dans
l'eau ou dans l'éthanol. Masse molaire : 214,5°C Densité : 1,46 (à 25°C) N° CAS : 99-96-7 Solubilité : Très soluble dans l'éthanol ; soluble dans l'acétone, et l'éther
; légèrement soluble dans l'eau. |
|
·
Myroxylon balsamum Arbre d'où l'on extrait le baume de Tolu en incisant le tronc. Le
baume de Tolu qui contient de l'acide 4-hydroxybenzoïque a une odeur de
vanille et de cannelle et un goût sucré de citron. Le nom de Tolu est celui d'une ville de Colombie (province de
Carthagène). |
ou Acide 2-hydroxybenzoïque C7H6O3 Aspect : Aiguilles (si recristallisé dans l'eau) ;
primes monocliniques (si recristallisé dans l'éthanol. Masse molaire : 159°C Ebullition : 211
(sous 20 mm de Hg) Densité : 1,443 (à 20°C) Indice de réfraction : 1,565 N° CAS : 69-72-7 Solubilité : Très soluble dans l'éthanol, l'acétone, et l'éther ; légèrement
soluble dans l'eau, le benzène, le chloroforme. |
|
·
Filipendula ulmaria (Reine des près) de la famille des Rosacées.
C'était une plante sacrée pour les
druides. Ses boutons floraux contiennent de l'acide salicylique. ·
Salix alba (Saule blanc) Arbre poussant au bord de l'eau
à écorce gris foncé profondément fissuré de la famille des salicacées. C'est
dans son écorce que l'on trouve l'acide salicylique. |
C7H8O Aspect : Liquide Masse molaire : -15,4°C Ebullition : 205,31°C Densité : 1,0419 (à 24°C) Indice de réfraction : 1,5396 (à 20°C) N° CAS : 100-51-6 Solubilité : Soluble dans le benzène, l'acétone, l'éther l'éthanol, le
méthanol, le chloroforme, l'eau. |
|
·
Jasminum officinale (Jasmin) L'huile essentielle tirée de cet arbuste à feuilles caduques et
fleurs blanches très parfumées en contient. C'est l'une des 26 substances allergènes dont la présence doit
être mentionnée dès lors que leurs concentrations dépassent 0,001% pour les
produits à ne pas enlever (crèmes....) et 0,01% pour les produits à enlever
par rinçage. (Directive européenne, JO du 11 mars 2003). |
(trans) ou (trans)-3-phénylprop-2-èn-ol C9H10O Aspect : Aiguilles blanches à odeur de jacinthe. Masse molaire : 34°C Ebullition : 257,5°C Densité : 1,0444 (à 20°C) Indice de réfraction : 1,5819 (à 20°C) N° CAS : 4407-36-7 Solubilité : Très soluble dans l'éther et l'éthanol ; légèrement soluble dans
le chloroforme, l'eau. Alcool cinnamique (cis) ou (cis)-3-phénylprop-2-èn-ol C9H10O Aspect : Aiguilles blanches à odeur de jacinthe. Masse molaire : 34°C Ebullition : 257,5°C Densité : 1,0444 (à 20°C) Indice de réfraction : 1,5819 (à 20°C) N° CAS : 4510-34-3 Solubilité : Très soluble dans l'éther et l'éthanol. |
Alcool cinnamique trans Alcool cinnamique cis |
·
Hyacinthoides
non-scripta (jacinthe sauvage) ·
Cinnamomum verum
(famille des lauracées)
: Cannelier C'est l'une des 26 substances allergènes dont la présence doit
être mentionnée dès lors que leurs concentrations dépassent 0,001% pour les
produits à ne pas enlever (crèmes....) et 0,01% pour les produits à enlever
par rinçage. (Directive européenne, JO du 11 mars 2003). |
Alcool coniférylique ou 4-(3-hydroxyprop-1-ènyl)-2-méthoxyphénol
Aspect : Cristaux prismatiques. Masse molaire : 74°C Ebullition : 458-35-5 Solubilité : Très soluble dans l'éther ; soluble dans l'éthanol ; insoluble dans
l'eau. |
Alcool coniférylique Acide férulique |
·
Styrax
tonkinensis (Styrax benjoin ou benjoin) arbre
originaire du Siam. C'est dans la résine de cet arbre que l'on trouve de l'alcool
coniférylique. Partie aglycone d'un hétéroside présent dans la sève des
conifères. Il dérive tout comme l'acide férulique du métabolisme de la
phénylalanine et de la tyrosine et peut être obtenu à partir de l'acide
férulique par réduction. C'est un monolignol, un des monomères de la lignine. |
ou Benzènecarboxaldéhyde ou Benzaldéhyde C7H6O Aspect : Liquide à odeur d'amande amère. Masse molaire : -57,1°C Ebullition : 178,8°C Densité : 1,0401 (à 25°C) Indice de réfraction : 1,5463 (à 20°C) N° CAS : 100-52-7 Solubilité : Miscible à l'éther, l'éthanol ; très soluble dans le benzène,
l'acétone ; légèrement soluble dans l'eau. |
|
·
Jasminum officinale (Jasmin) L'huile essentielle tirée de cet arbuste à feuilles caduques et
fleurs blanches très parfumées en contient. ·
Prunus amygdalus amara Amandier sauvage à amande amère. |
ou (phénylméthylène)heptanal C14H18O Aspect : Huile jaune ayant une odeur rappelant celle du
jasmin.. Masse molaire : 80°C Ebullition : 174°C (sous 20mm de Hg) Densité : 0,9711 (à 20°C) Indice de réfraction : 1,5381 (à 20°C) N° CAS : 122-40-7 Solubilité : Soluble dans l'acétone ; insoluble dans l'eau. |
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Cinnamomum verum (famille des lauracées) : Cannelier. Présent dans la cannelle. Utilisé dans les parfums et les cosmétiques. |
Anéthole ou Anéthol 4-propenylanisole ou trans-1-méthoxy-4-(1-propényl)benzène liquide huileux incolore à odeur anisée. Masse molaire: N° CAS : 4180-23-8 Solubilité
: Miscible à l'éthanol, l'éther ; très soluble dans le benzène ;
soluble dans l'acétone ; légèrement soluble dans l'eau. |
|
·
Pimpinella anisum (famille des apiacées) : anis vert (l'huile
essentielle contient 90% environ d'anéthole). ·
Foeniculum vulgare (famille des apiacées) : fenouil ·
Illicium verum (famille des magnoliacées) : Badianier ou Anis étoilé ·
Artemisia dracunculus (famille des Composées) : Estragon Sous l'action d'un photon (lumière) cette molécule s'isomérise et l'on
obtient l'isomère cis qui a un "goût de foin" désagréable. Pour
éviter cet inconvénient, certaines boissons anisées sont conditionnées
en bouteilles en verre teinté. |
Ou p-anisaldéhyde ou 4-méthoxybenzaldéhyde C8H8O2 Masse molaire: N° CAS : 123-11-5 Solubilité : Miscible à l'éthanol, l'éther ; très soluble
dans l'acétone et le chloroforme ; soluble dans le benzène ; insoluble dans
l'eau. |
|
·
Pimpinella anisum (famille des apiacées) : anis vert (l'huile
essentielle contient 2% environ de 4-Anisaldéhyde). ·
Foeniculum vulgare (famille des apiacées) : fenouil ·
Illicium verum (famille des magnoliacées) : Badianier ou Anis étoilé. |
ou 2-aminobenzoate de méthyle C8H8O2 Masse molaire: 24,5°C Ebullition: N° CAS : 134-20-3 Solubilité : Très soluble dans l'éthanol et l'éther ;
légèrement soluble dans l'eau. |
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Jasminum officinale (Jasmin) L'huile essentielle tirée de cet arbuste à feuilles caduques et
fleurs blanches très parfumées en contient. ·
Citrus bergamia (Bergamotier) C'est un composant de l'huile essentielle de bergamote. ·
Citrus sp. (orangers et citronniers, agrumes d'une façon générale). ·
Canaga odorata (Ylang ylang, la fleur des fleurs) de la famille des annonacées. Cette molécule est un agent d’aversion
gustative connu pour les oiseaux ; on sait par exemple qu’ils ne
consomment pas le raisin Concord à cause du goût de l’anthranilate de méthyle
que ce raisin contient naturellement. |
C14H12O2 Cristaux en aiguilles ou en feuillets, incolore à blanc à odeur
aromatique. Masse molaire: 21°C Ebullition: N° CAS : 120-51-4 Solubilité
: Soluble dans l'acétone, l'éthanol, l'éther, le benzène, le
méthanol, le chloroforme. |
|
·
Jasminum officinale (Jasmin) L'huile essentielle tirée de cet arbuste à feuilles caduques et
fleurs blanches très parfumées en contient. Utilisé dans les parfums et cosmétiques. |
Cinnamal Cinnamaldéhyde ou ou (E)3-phénylpropan-2-ènal C9H8O Aspect : Liquide jaune Masse molaire: -7,5°C Ebullition: N° CAS : 14371-10-9 Solubilité : Soluble dans l'éthanol, l'éther, le
chloroforme ; légèrement soluble dans l'eau. |
Cinnamal Préparation à partir du
benzaldéhyde. |
·
Cinnamomum verum (famille des Lauracées) : Cannelier Présent dans la cannelle. On peut le préparer en mélangeant en
solution aqueuse alcaline, du benzaldéhyde et de l'éthanal. Par condensation
de Claisen-Schmidt il se forme de l'aldéhyde cinnamique à condition
d'optimiser les conditions initiales pour
n'obtenir que le mono-adduit (ne pas mettre de benzaldéhyde en excès). |
ou Benzo-α-pyrone ou 2H-1-benzopyrane-2-one C9H6O2 Aspect
: Cristaux pyramidaux orthorhombiques lorsque
recristallisé dans l'éther. Masse molaire : 71°C Ebullition : 301,7°C Densité : 0,935 (à 20°C) N° CAS : 91-64-5 Solubilité : Très soluble dans l'éther, le chloroforme ; soluble dans l'eau
et l'éthanol. |
Coumarine Sa synthèse peut être réalisée à partir de l'aldéhyde
salicylique et l'anhydride acétique (Condensation de Perkin). Ses dérivés peuvent aussi être synthétisés par condensation de Pechmann : |
·
Dipteryx odorata (fève tonka) de la famille des fabacées. ·
Cinnamomum aromaticum (cannelle de chine). ·
Galium odoratum (Aspérule odorante) ·
Lavandula augustifolia
vera (Lavande vraie). ·
Apium graveolens (céleri) ·
Trifolium sp. (trèfle) Agréable odeur de foin coupé, elle est présente à l'état naturel
dans le trèfle. Largement utilisée comme parfum et agent de sapidité. Sa biosynthèse se fait à partir de l'acide shikimique dans les
végétaux supérieurs. |
ou Liquide Masse molaire : 164,201 g.mol-1 -7,5 °C 253,2 °C Densité : 1,0652 à 20 °C 1,5405 à 20 °C N° CAS : 97-53-0 Solubilité : |
|
·
Syzygium aromaticum (famille des myrtacées) : Giroflier. Phénol présent dans les clous de girofle ; constituant de certains
désinfectants utilisés pour les soins dentaires. |
ou Pipéronal ou 1,3-benzodioxole-5-carboxaldéhyde C8H6O3
N° CAS : 120-57-00 Solubilité : Miscible à l'éther ;
très soluble dans l'éthanol ; soluble dans l'acétone et le chloroforme ;
légèrement soluble dans l'eau. Risques : |
|
Molécule à odeur
douce, fleurie, légèrement épicée, présente à l'état naturel dans vanilla tahitensis (vanille de
Tahiti). Elle a été synthétisée par Eijkmann et Poleck en 1885-1886. Elle est incorporée dans des parfums "ambrés orientaux" comme
Shalimar * de Guerlain (1925). * Shalimar ("temple
d'amour") fait référence aux jardins de Shalimar à Lahore, au Pakistan. |
ou 2-(phénylméthylidène)octanal C15H20O Masse molaire : 216,32 g.mol-1 175 °C (sous 15 mm de Hg) Densité : 0,95 1,55 N° CAS : 101-86-0 Risques : R 34 S 26-36/37/39-45 |
|
·
Chamaemelum nobile (famille des composées) : Camomille romaine. ·
Matricaria recutita (famille des composées) : Camomille allemande. On trouve l'hexylcinnamal dans les huiles essentielles de ces plantes. |
ou Cis-2-méthoxy-4-prop-1-énylphénol ou Cis-1-(4-hydroxy-3-méthoxyphényl)prop-1-ène. C10H12O2 Masse molaire : 164,201 g.mol-1 134 °C (sous 13 mm de Hg) Densité : 1,0837 ( à 20°C) 1,5726 (Raie D du
sodium et 20°C) Risques : Trans-Isoeugénol ou Trans-2-méthoxy-4-prop-1-énylphénol ou Trans-1-(4-hydroxy-3-méthoxyphényl)prop-1-ène. C10H12O2 Masse molaire : 164,201 g.mol-1 33,5°C Ebullition : 141 °C (sous 13 mm de Hg) Densité : 1,0837 ( à 20°C) 1,5784 (Raie D du
sodium et 20°C) Solubilité : Soluble dans l'éthanol,
l'éther, le chloroforme ; légèrement soluble dans l'eau. Risques : |
On peut à partir de
cette molécule
synthétiser la
vanilline en trois étapes:
Cis Isoeugénol Trans Isoeugénol |
·
Syzygium aromaticum (famille des myrtacées) : Girolflier. Phénol présent dans les clous de girofle ; constituant de certains
désinfectants utilisés pour les soins dentaires. Utilisé dans les parfums et
les cosmétiques. |
ou 5-(2-propènyl)-1,3-benzodioxole C10H10O2 Aspect : Cristaux monocliniques. Masse molaire : 11,2°C Ebullition : 234,5°C Densité : 1,1000 (à 20°C) Indice de réfraction : 1,5381 (à 20°C) N° CAS : 94-59-7 Solubilité : Très soluble dans l'éthanol ; miscible au chloroforme, à l'éther
; insoluble dans l'eau. |
|
·
Sassafras albidum On extrait le safrole
de l'écorce du tronc et du fruit de cet arbre qui pousse au nord-est de
l'Amérique. ·
Ocotea pretiosa On peut extraire le
safrole de l'huile obtenue à partir de cette plante qui pousse au Brésil. Cette molécule a
longtemps été utilisée en parfumerie. Elle est aujourd'hui interdite. |
ou 2-isopropyl-5-méthylphénol C10H14O Aspect : Cristaux incolores. Masse molaire : 49,5°C Ebullition : 232,5°C Densité : 0,970 (à 25°C) Indice de réfraction : 1,5227 (à 20°C) N° CAS : 89-83-8 Solubilité : Très soluble dans l'éthanol, l'éther, le chloroforme, l'acétate
d'éthyle ; insoluble dans l'eau. Risques
: |
Thymus vulgaris |
·
Thymus vulgaris (Thym) Phénol présent
notamment dans l'huile essentielle de thym. |
Vanillal (Vanille) ou Vanilline ou 4-hydroxy-3-méthoxyphénylméthanal 152,148 g.mol-1 81,5 °C 285°C ; 170 °C (sous 15 mm de mercure) Densité
: 1,056 à 25°C. Solubilité
: Très soluble dans l'éthanol, l'éther, l'acétone ; soluble dans
le benzène ; légèrement soluble dans l'eau. N° CAS : 121-33-5 |
Vanillal :
c'est un aldéhyde phénolique. Fleur du vanillier |
·
Vanilla planifolia de la famille des Orchidacées (orchidée
charnue qui porte au printemps des fleurs cireuses pâles, parfumées, puis des
gousses pendantes). Parfum alimentaire que l’on peut extraire du fruit du vanillier sous forme d'une
essence par macération des gousses dans l'éthanol. La pollinisation de la fleur de vanille est
impossible sans intervention extérieure. Il existe en effet une fine
languette qui empêche le contact entre étamines et pistil donc la
fécondation. Les photographies ci-contre montrent respectivement la fleur du
vanillier et comment l’homme assure manuellement sa fécondation à la Réunion. |
Annexe 3 :
MOLECULES ODORANTES |
FORMULE
CHIMIQUE |
DES ORIGINES NATURELLES |
||||||||
C10H10O3 Aspect : Poudre blanche ou blanc cassé Masse molaire : 178,1846 g.mol-1 Fusion : 38°C N° CAS : 28940-11-6 Solubilité : Soluble dans l'éthanol ; insoluble
dans l'eau. |
|
Molécule utilisée en parfumerie
pour donner une note marine au parfum (odeur fraîche, marine,légèrement
anisée et iodée, de melon et de pastèque). Elle a été crée artificiellement
en 1966 par les laboratoires Pfizer. |
||||||||
ou 3-(m-cuményl)butanal ou 3-(3-propan-2-ylphényl)butanal C13H18O Aspect : Liquide
incolore ou légèrement jaune. Masse
molaire : 190,2814
g.mol-1 Ebullition : 251,3°C Densité : 0,935 N°CAS : 125109-85-5 |
|
Composé utilisé en parfumerie. Il
possède une odeur très florale (muguet, jacinthe) ; il est également utilisé
dans les parfums pour des produits de blanchisserie où une odeur résiduelle
fraîche est désirée. |
||||||||
Hédione : C'est un mélange de deux isomères: Dihydrojasmonate de méthyle (cis) et Dihydrojasmonate de
méthyle (trans) C13H22O3 Aspect : Liquide huileux transparent jaune. Masse molaire : 226,35 g.mol-1 307,8°C Densité
: 0,984 à 25°C. N° CAS : 24851-98-7 Sécurité
: |
Stéréo-isomérie du dihydrojasmonate
de méthyle Les 4 stéréo-isomères du
dihydrojasmonate de méthyle sont les suivants :
On peut les grouper de la manière
suivantes :
|
·
Jasminum officinale (Jasmin) L'huile essentielle tirée de cet arbuste à feuilles caduques et
fleurs blanches très parfumées en contient. Les dihydrojasmonates de méthyle ont été
étudiés, isolés, synthétisés entre 1962 et 1965 par Demole et la société
Firmenich. |
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3-méthyl-2-(2pentényl)-2- Aspect : Huile jaune à odeur de
céleri rappelant le jasmin lorsqu'elle est diluée. 164,244 g.mol-1 258°C ou 134-135°C (sous 12 mm de Hg) 0,943722/4 1,4979 (à 22°C) N° CAS : 488-10-8 Risques : |
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·
Jasminum officinale (Jasmin) L'huile essentielle tirée de cet arbuste à feuilles caduques et
fleurs blanches très parfumées en contient. Cette cétone peut-être synthétisée ; elle contient alors
également l'isomère trans (ou E). Seul l'isomère cis (ou Z) existe dans la nature. |
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Ou Lily aldéhyde Ou Butylphénylméthylpropional Ou 2-méthyl-3-(4-tertiobutylphényl)propanal C14H20O Aspect : Liquide clair ou
légèrement jaune. 204,30 g.mol-1 279°C 0,946 1,505 N° CAS : 80-54-6 Risques : |
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Produit de synthèse souvent présent comme parfums des produits
de nettoyage. Cette synthèse peut être conduite à partir du composé suivant : C'est l'une des 26 substances allergènes
dont la présence doit être mentionnée dès lors que leurs concentrations dépassent
0,001% pour les produits à ne pas enlever (crèmes....) et 0,01% pour les
produits à enlever par rinçage. (Directive européenne, JO du 11 mars
2003). |
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ou Méthyl octyne
"carbonate" C10H16O2 Masse molaire : 168,26 g.mol-1 Densité : 0,932 N° CAS : 111-80-8 |
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Molécule synthétique à odeur fine de violette, très utilisée en
parfumerie pour donner une note florale ; c'est aussi un agent de saveur. |
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C12H24O Aspect : Liquide incolore ou
légèrement pâle à odeur se rapprochant de celle de l'orange et de l'ambre gris. 184,318 g.mol-1 119°C (sous 16 mm de Hg) ; 114°C (sous 10 mm de Hg). 0,83215/4 1,4321 (à 20°C) N° CAS : 110-41-8 Solubilité : |
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Fortunella sp. Arbres originaires de Chine subtropicale, de hauteur 3 à 4m à
croissance assez forte, ayant un feuillage vert sombre, dense, pratiquement
sans épine, de très nombreuses petites fleurs en mai/juin/juillet donnant de
nombreux petits fruits (agrumes) ovales ou ronds, les kumquats. On extrait de
leur peau de l'huile essentielle renfermant du 2-méthylundécanal. C'est le produit de synthèse qui est utilisé en parfumerie.
C'est un des premiers aldéhydes synthétiques introduits dans un grand parfum
en 1921 : N°5 de Chanel. |
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ou Arborone C16H26O Aspect : Liquide incolore ou
jaune pâle. Masse molaire : 234,377 g.mol-1
312,2°C (sous 760 mm
de Hg). 0,965 N° CAS : 54464-57-2 Solubilité : Insoluble dans l'eau ;
soluble dans l'éthanol, l'éther, l'acétone. |
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L’iso E Super ® est un
mélange odorant d’origine synthétique qui a été utilisé dans la fabrication
de plusieurs parfums très connus, comme « Trésor », « Dolce Vita » ou encore
« Féminité du Bois ». Il apporte aux créations parfumées une sensation boisée
inédite, qui est en fait principalement due à une molécule bicyclique appelée
arborone -du latin arbor - qui possède une odeur très intense. C’est ce
qu’ont prouvé des chercheurs de l’entreprise Givaudan-Roure en effectuant la
première synthèse de l’arborone. En 2006, E. J. Corey, prix Nobel de chimie
1990, a montré en synthétisant les deux antipodes de l’arborone,
qu’uniquement l’un deux (la (+)-arborone), est capté par l’odorat humain à
des seuils inférieurs à 1 pg·L −1. Extrait du sujet de
chimie du concours d'entrée à l'Ecole Polytechnique 2007. Molécule obtenue par synthèse à odeur suave,
boisée, rappelant la violette et l'ambre gris. Elle est utilisée dans l'industrie des parfums
comme note de cœur et de fond. |
Annexe 4 :
Quelques muscs
Musc
xylol |
2,4,6-trinitro-1,3-diméthyl-5-tertiobutylbenzène |
|
Musc
cétone |
4'-tertiobutyl-2',6'-diméthyl-3',5'-dinitroacétophénone |
|
4-tertiobutyl-2,6-dinitro-3-méthoxytoluène |
|
|
5-tertiobutyl-1,2,3-triméthyl-4,6-dinitrobenzène |
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|
2,3-dihydro-1,1,3,3,5-pentaméthyl-4,6-dinitro-1H-Indène |
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C18H26O N° CAS : 1506-02-1 |
1-(5,6,7,8-tétrahydro-3,5,5,6,8,8-hexaméthyl- |
|
C17H24O Aspect : Solide blanc. 244,37186 g.mol-1 Fusion : 69°C 309,1°C 0,83215/4 1,508 N° CAS : 13171-00-1 |
4-acétyl-6-tertiobutyl-1,1,diméthylindane |
|
C17H24O Aspect : Solide cristallisé blanc. 244,37186 g.mol-1 Densité : 0,928 Ebullition : 336,6°C N° CAS : 15323-35-0 |
5-acétyl-1,1,2,3,3,6-hexaméthylindane |
|
C18H26O Masse molaire : 258,3984 g.mol-1 Densité : 0,933 Ebullition : 350°C N° CAS : 68140-48-7 |
5-acétyl-3-isopropyl-1,1,2,6-tétraméthylindane |
|
C18H26O Aspect : Liquide visqueux incolore. Masse molaire : 258,4 g.mol-1 N° CAS : 1222-05-5 Solubilité : Pratiquement insoluble dans l'eau (1,75 mg/L) |
1,3,4,6,7,8-hexahydro-4,6,6,7,8,8-hexaméthylcyclopenta-g- 2-benzopyrane. C'est une substance à odeur de musc, florale, boisée, à longue
persistance, utilisée dans les parfums, mais aussi dans la cosmétique (savons,
sels de douche, déodorants, crèmes, lotions, shampooings, après-rasage) et
les lessives et produits de nettoyage. |
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1,1,4,4-tétraméthyl-6-éthyl-7-acétyl-1,2,3,4- |
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2,4-Diméthyl-2- |
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3-méthylcyclopentadécanone |
|
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Cyclopentadécanone |
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1,6-dioxacycloheptadécan-7-one |
|
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(Z)-Oxacycloheptadéc-8-én-2-one |
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ou Oxacyclohexadécan-2-one C15H28O2 Masse
molaire : 240,382
g.mol-1 Aspect : Huile
épaisse Ebullition : 176°C
(sous 15 mm de Hg) Densité : 0,9549 (à
20°C) Indice de
réfraction : 1,4708 (à
20°C) |
Oxacyclohexadécan-2-one |
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ou Brassylate d'éthylène C15H26O4 270,37 g.mol-1 Fusion : 140°C Densité : 1,042 1,47 N° CAS : 105-95-3 Risques : |
1,4-dioxacycloheptadécan-5,17-dione |
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Oxacycloheptadéc-10-én-2-one |
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|
(Z)-9-cycloheptadecén-1-one |
|
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5-cyclohexadécénone |
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1,4-dioxacyclohexadécane-5,16-dione |
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Annexe 5 :
Huile essentielle de lavande : L'huile essentielle extraite de ses fleurs est utilisée en
parfumerie, mais aussi comme antiseptique, sédatif, antalgique sur les piqûres
d'insectes. Le tableau ci-dessous donne la composition obtenue par CPV de trois
échantillons : Lavandula augustifolia
ou officinalis : c'est la lavande
fine ; Lavandula hybrida : c'est le
lavandin ; Lavandula latifolia ou spica : c'est la lavande aspic.
Lavande fine |
Lavandin |
Lavande aspic |
|
Nom latin |
Lavandula augustifolia |
Lavandula hybrida |
Lavandula latifolia |
Densité (20°C) |
0,8794 |
0,8887 |
0,9091 |
Pouvoir rotatoire (20°C) |
-9° |
-4,90° |
+3,40° |
Indice de réfraction nD20 |
1,4618 |
1,4621 |
1,4662 |
Composition (%) : |
|||
35,90 |
30,76 |
2,3 |
|
25,20 |
31,57 |
27,3 |
|
7,20 |
0,73 |
- |
|
5,00 |
2,28 |
1,55 |
|
Acétate de lavandulyle |
4,00 |
1,10 |
0,30 |
3,50 |
3,10 |
0,65 |
|
3,30 |
0,29 |
- |
|
0,90 |
<0,05 |
- |
|
0,70 |
0,55 |
0,25 |
|
0,60 |
2,34 |
2,50 |
|
Acétate de néryle |
0,60 |
0,43 |
- |
0,40 |
4,30 |
25,50 |
|
0,35 |
0,44 |
0,6 |
|
0,25 |
0,63 |
1,8 |
|
0,18 |
0,22 |
1,0 |
|
0,18 |
0,30 |
- |
|
0,18 |
6,45 |
18,5 |
|
0,16 |
0,08 |
- |
|
Acétate de géranyle |
0,16 |
0,36 |
- |
0,16 |
0,79 |
0,30 |
|
0,09 |
0,37 |
0,80 |
|
0,09 |
0,14 |
- |
|
0,08 |
0,37 |
1,95 |
|
0,04 |
0,14 |
0,60 |
Les composants les plus abondants de chacun des trois échantillons
ont été surlignés. On s'aperçoit que le linalol est présent en grande quantité
dans les trois types de lavande. C'est le constituant principal ; ceci est
renforcé par le fait que sous forme d'ester (acétate de linalyle) il apparaît
aussi en grande quantité dans deux des trois échantillons : la lavande fine et
le lavandin. Cette composition varie en fonction des sols et du climat. On peut
cependant donner les intervalles entre lesquels ces compositions varient pour
les principaux constituants ; l'odeur de la lavande fine est beaucoup plus
légère, fine, agréable que celle du lavandin et de la lavande aspic ; ceci est
principalement dû à l'absence de camphre.
Caractéristiques |
Compositions en masse (en %) |
|||
Constituant |
Température d'ébullition |
Lavande fine |
Lavandin |
Lavande aspic |
220°C |
25-45 |
28-38 |
Traces-3 |
|
198°C |
25-38 |
24-35 |
25-50 |
|
176,4°C |
Traces-1 |
4-7 |
20-35 |
|
207,4°C |
Traces-0,5 |
6-8 |
8-20 |
|
177°C |
4-10 |
0,5-1,5 |
- |
|
177°C |
1,5-6 |
Traces-1 |
- |
Huile essentielle de thym :
Composition de l'huile essentielle de Thymus vulgaris L (Analyse
par chromatographie en phase vapeur) :
26,20% |
1,24% |
Trans-sabinène hydraté |
0,43% |
||
25,40% |
Thymol méthyl éther |
1,10% |
0,36% |
||
12,00% |
0,98% |
0,30% |
|||
11,30% |
0,73% |
0,27% |
|||
Thymoquinone |
10,42% |
0,72% |
0,20% |
||
2,70% |
0,60% |
|
|
||
2,33% |
g-Murolène |
0,46% |
Total |
99,69% |
|
1,50% |
0,45% |
Composés indéterminés |
0,31% |
Huile essentielle de Patchouli : Extraite des feuilles de Pogostemon cablin (famille des lamiacées) que l'on trouve en
Indonésie, à Java, Sumatra (nom local Pucha-put) et en Chine. La distillation
est menée pendant 20 à 24 heures. Le Pogostemon
cablin est une plante à tiges quadrangulaires dressées aux feuilles molles
ovales à odeur pénétrante de cèdre due à plusieurs molécules dont le patchoulol.
Huile essentielle de Vétiver : Le vétiver (Chrysopogon zizanioides ou Vetiveria
zizanioides de la famille des poacées
) est une plante vivace à grosses tiges et longues feuilles formant des
touffes denses et originaire de l'Inde et du Népal (nom local khus khus).
L'huile essentielle obtenue par hydrodistillation des rhizomes est un liquide
épais marron à verdâtre et à odeur terreuse, douce, herbacée. Cette huile
contient de nombreuses molécules dont un acide indésirable en parfumerie, l'acide zizanoïque et des alcools dont deux sont des
critères de qualité : l'isovalencénol et le khusimol ; on note aussi l'α-vétivone,
la β-vétivone, l'α-vétivérone….Le
vétiver bourbon est recherché en parfumerie.
Huile essentielle de petit grain : huile essentielle obtenue à partir des jeunes rameaux de
bigaradier (Citrus aurantium "l'oranger
amer") ; par extension on appelle huile essentielle de petit grain des
huiles essentielles obtenues par hydrodistillation des feuilles d'oranger, de
citronnier, de mandarinier, de bergamotier.