MEDICAMENTS ET MOLECULES PARTICULIERES (23)


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Cytidine

ou

4-amino-1-β-D-ribofuranosyl-2(1H)-pyrimidinone

C9H13N3O5

Aspect :

Aiguilles (si recristallisé dans l'éthanol dilué).

Masse molaire :

243,216 g.mol-1

Fusion :

230°C (se décompose)

N° CAS :

65-46-3

Solubilité :

Très soluble dans l'eau ; légèrement soluble dans l'éthanol.

CYTIDINE.gif

Nucléoside (hétéroside) formé à partir d'une base azotée hétérocyclique, la cytosine et d'un ose, le ribose. On le trouve dans l'ARN.

 

Cytosine

C4H5N3O

Aspect :

Plaques monocliniques ou tricliniques (si recristallisé dans l'eau).

Masse molaire :

111,102 g.mol-1

Fusion :

322°C (se décompose)

N° CAS :

71-30-7

Solubilité :

Soluble dans l'eau ; légèrement soluble dans l'éthanol, le chloroforme ; insoluble dans l'éther.

CYTOSINE.gif

Base azotée hétérocyclique ou base pyrimidique donnant des hétérosides (nucléosides) en s'associant à des oses (Cytidine avec le ribose ; cytarabine avec l'arabinose).

 

D-ribose

C5H10O5

Aspect :

Plaques (si recristallisé dans l'éthanol).

Masse molaire :

150,130 g.mol-1

Fusion :

88°C

N° CAS :

50-69-1

Solubilité :

Soluble dans l'eau ; légèrement soluble dans l'éthanol.

 

DRIBOSED.gif

Les glycosides constituent une grande famille de molécules du vivant. Ce sont des biopolymères composés d'enchaînements de monosaccharides ou "sucres" liés par une liaison glycosidique. Selon la longueur de la chaîne constituée, on les nomme disaccharide (deux unités), oligosaccharides (quelques unités) ou encore polysaccharides (avec des masses molaires pouvant largement dépasser le million de g·mol─1).

 

Le ribose est un aldopentose (pentose du type aldose), c'est-à-dire un ose, monomère de glucide, constitué d’une chaîne de 5 atomes de carbone ainsi que d’une fonction aldéhyde. Le ribose joue un rôle important pour les êtres vivants en tant que composant de l'ARN (acide ribonucléique, (Cytidine…)) ou de l'ATP (adénosine triphosphate), du NADH (forme réduite de la nicotinamide adénine dinucléotide), et de diverses autres molécules importantes dans les processus métaboliques ; il est présent aussi dans la vitamine B2 ou riboflavine.

. Par réduction par le borohydrure de sodium on obtient un polyol, le ribitol.

 

 

Cytarabine

ou

Cytosine arabinoside

C9H13N3O5

Aspect :

Cristaux prismatiques (si recristallisé dans l'éthanol dilué).

Masse molaire :

243,216 g.mol-1

Fusion :

212°C

N° CAS :

147-94-4

Solubilité :

Soluble dans l'eau

 

CYTARABINE.gif

Hétéroside formé à partir d'une base azotée hétérocyclique, la cytosine et d'un ose, l'arabinose.

Substance à effet antinéoplasique utilisée en chimiothérapie contre les leucémies et certains lymphomes.

Cete molécule a été extraite de l'éponge marine Cryptotethya crypta.

 

β-D-arabinose

C5H10O5

Masse molaire :

150,130 g.mol-1

Fusion :

156°C

Densité :

1,625 (à 25°C)

N° CAS :

31178-69-5

Solubilité :

Très soluble dans l'eau ; légèrement soluble dans l'éthanol ; insoluble dans l'éther, l'acétone, le méthanol.

 

betadarabinopyranose.gif

Aldopentose ; le nom arabinose provient de la gomme arabique dont il est (sous sa forme L) un des constituants.

Contrairement à la plupart des oses l'arabinose existe dans la nature, davantage sous sa forme L que sous sa forme D.

 

Vescalagine

C41H26O26

Masse molaire :

934,63 g.mol-1

Densité :

2,034

N° CAS :

36001-47-5

 

VESCALAGINE.gif

Ellagitanin (polyphénol) que l'on trouve dans le bois de chêne (par exemples Quercus robur, ou Quercus petraea, ou  Quercus pyrenaica) avec lequel on confectionne les tonneaux destinés à contenir le vin.

La vescalagine peut agir contre les ostéoclastes, cellules naturellement chargées de dégrader les os afin qu'ils puissent se renouveler ; elle agit contre l'actine protéine importante pour l'architecture des cellules ; elle dégrade le réseau d'actine la transformant en pelotes amorphes.

Acutissimine A

ACUTISSIMINEA

Tanin complexe présent dans l'écorce des chênes asiatiques (Quercus acutissima et Quercus miyagii) mais aussi dans Quercus petraea.

Il s'agit d'une unité ellagitanin C-glycosidique identique à la vescalagine connectée une unité flavan-3-ol, la catéchine.

Le bois de cœur de Quercus petraea étant utilisé pour fabriquer des barriques  destinées à contenir du vin, il n'est pas anormal de trouver dans le vin de l'acutissimine A.

Par ailleurs, les deux unités isolées, catéchine d'une part et vescalagine d'autre part existent la première dans le vin et la seconde dans le bois de chêne ; il n'est donc pas non plus anormal de penser qu'une réaction se produit dans le vin lorsqu'il est élevé en fûts de chêne, conduisant à l'acutissimine A.

On prête à cette molécule des propriétés anti-cancéreuses ; elle inhiberait l'action d'une enzyme la topoisomérase II, impliquée dans le développement des cellules cancéreuses.

Acutissimine B

ACUTISSIMINEBgif

Tanin complexe présent dans l'écorce des chênes asiatiques (Quercus acutissima et Quercus miyagii) mais aussi dans Quercus petraea.

Il s'agit d'une unité ellagitanin C-glycosidique identique à la vescalagine connectée une unité flavan-3-ol, la catéchine.

Le bois de cœur de Quercus petraea étant utilisé pour fabriquer des barriques  destinées à contenir du vin, il n'est pas anormal de trouver dans le vin de l'acutissimine B.

Par ailleurs, les deux unités isolées, catéchine d'une part et vescalagine d'autre part existent la première dans le vin et la seconde dans le bois de chêne ; il n'est donc pas non plus anormal de penser qu'une réaction se produit dans le vin lorsqu'il est élevé en fûts de chêne, conduisant à l'acutissimine B.

Castalagine

C41H26O26

Masse molaire :

934,63 g.mol-1

N° CAS :

24312-00-3

CASTALGINE

Ellagitanin (polyphénol) que l'on trouve dans le bois de chêne (Quercus sp) ou le bois de châtaigner (Castanea sativa) avec lesquels on confectionne les tonneaux destinés à contenir le vin.

On retrouve dans les vins rouges élevés dans ces barriques ces ellagitanins qui sont majoritaires.

La castalagine est un épimère de la vescalagine.

1,2,3,4,6-pentagalloyl-glucose

C41H32O26

Aspect :

Poudre jaune.

Masse molaire :

940,68 g.mol-1

Fusion :

>250°C (se décompose)

Densité :

2,05

N° CAS :

14937-32-7

pentaglloylglucose

Composé à partir duquel s'élaborent la vescalagine et la castalagine dans les plantes.

Uzarine

C35H54O14

Aspect :

Cristaux prismatiques.

Masse molaire :

698,796 g.mol-1

Ebullition :

904,4°C

Fusion :

269°C

Densité :

1,46

N° CAS :

20231-81-6

 

UZARINE.gif

On trouve cet hétéroside dans la racine de la plante uzara (Xysmalobium undulatum) ; la racine de cette plante réduite en poudre est utilisée en Afrique du Sud pour son action antispasmodique et comme antidiarrhéique

L'uzarine a une partie aglycone qui ne diffère de celle de la digitoxine (digitoxigénine) que par la façon dont les cycles A et B sont joints.

Lactone du whisky

ou

Lactone du chêne

ou

5-butyl-4-méthyldihydro-2(3H)-furanone.

C9H16O2

Masse molaire :

156,22214 g.mol-1

Ebullition :

246,5°C

Densité :

0,936

N° CAS :

39212-23-2

Sécurité :

R 36/37/38

S 26-36-37/39

WHISKYLACTONE.gif

Cette molécule existe sous deux formes diastéréoisomères :

- La forme cis :

WLACTONECIS.gif

Qui présente une activité sensorielle supérieure à

- La forme trans :

WLACTONETRANS.gif

 

Synthèse de la lactone du whisky :

 

cette partie a été inspirée par la thèse de Nicolas Charbonnet :

http://ethesis.unifr.ch/theses/charbonnetn.pdf?

file=charbonnetn.pdf

 

Pour synthétiser cette lactone on utilise un synthon , la 4-hydroxybuténolide :

HYDROXUBUTENOLIDE.gif

qui peut-être obtenu par photochimie à l'oxygène singulet à partir du furfural (lui-même obtenu par hydrolyse acide des pentosanes, polysaccharides d'un grand nombre de végétaux) :

HYDROXYBUTENOLIDE2.gif

L'analyse rétrosynthétique  s'écrit :

RETROSYNTHESE.gif

 

Molécule qui participe à l'arôme des  whiskies, vins, brandies et qui provient du bois de chêne des barriques de stockage ou d'affinage de ces boissons.

Elle est aussi utilisée en parfumerie.

Lactone du cognac

ou

5-pentyl-4-méthyldihydro-2(3H)-furanone.

C10H18O2

Masse molaire :

170,22 g.mol-1

LACTONECOGNAC

Cette molécule existe sous deux formes diastéréoisomères :

- La forme cis :

LACTONECOGNACCIS

Qui présente une activité sensorielle supérieure à

- La forme trans :

LACTONECOGNACTRANS

 

Molécule qui participe à l'arôme du cognac et qui provient du bois de chêne des barriques de stockage ou d'affinage de cette boisson.

Elle est aussi utilisée en parfumerie.

Cannabinol

ou

CBN

ou

6,6,9-triméthyl-3-pentyl-6H-dibenzo[b,d]pyran-1-ol

C21H26O2

Aspect :

Plaques, feuilles (lorsque recristallisé dans l'éther de pétrole).

Masse molaire :

310,430 g.mol-1

Fusion :

77°C

Ebullition :

185°C (sous 0,05 mm de Hg)

N° CAS :

521-35-7

Solubilité :

Soluble dans l'éthanol, l'éther, l'acétone, le benzène, l'éther de pétrole ; insoluble dans l'eau.

CANNABINOL.gif

Cannabinoïde présent dans le cannabis (cannabis sativa ou cannabis indica ou afghanica) ; il est légèrement psychoactif (beaucoup moins que le THC).

Cannabidiol

ou

CBD

C21H30O2

Aspect :

Cristaux en baguettes (lorsque recristallisé dans l'éther de pétrole).

Masse molaire :

314,462 g.mol-1

Fusion :

67°C

Ebullition :

188°C (sous 2 mm de Hg)

Densité :

1,040 (à 40°C)

Indice de réfraction :

1,5404 (à 20°C)

N° CAS :

13956-29-1

Solubilité :

Soluble dans l'éthanol, l'éther, le benzène, le chloroforme ; insoluble dans l'eau.

CANABIDIOL.gif

Cannabinoïde présent dans le cannabis (cannabis sativa ou cannabis indica ou afghanica) ; il n'est pas psychoactif.

Hamamélitannin

C20H20O14

Aspect :

Solide blanc cristallisé.

Masse molaire :

484,37 g.mol-1

Fusion :

146°C

N° CAS :

469-32-9

HAMAMELITANNIN.gif

On trouve cette molécule dans Hamamelis virginiana, un arbuste à feuilles caduques du nord de l'Amérique.

On l'utilise en cosmétique pour ses propriétés astringentes.

Entérobactine.

 

Un sidérophore de type catécholate.

 

Remarque : Le catéchol ou pyrocatéchol est un diphénol, le 1,2-dihydroxybenzène ou le 2-hydroxyphénol :

 

CATECHOL

L'ion catécholate :

 

CATECHOLATE 

ENTEROBACTINE.gif


Conformation du complexe ferrique de l'entérobactine :

 

ENTEROBACTINEFER.gif

L'entérobactine est un sidérophore (du grec sidêros, fer, et phoros, qui porte) produit par Escherichia Coli ou Salmonella typhimurium, l'un des plus forts chélateurs du fer (III) (Fe3+).

 

Les sidérophores sont des petites molécules (environ 1000 daltons) synthétisées par les bactéries dans le milieu extracellulaire et capables de complexer le fer. Ils permettent sa solubilisation et son extraction du milieu extérieur non organique ou à partir de molécules d'un hôte (transferrine, lactoferrine, ferritine) ; le complexe sidérophore-fer ainsi formé est reconnu par des récepteurs spécifiques présents à la surface de la bactérie et celle-ci en récupérant le complexe récupère le fer (III) dont elle a besoin.

Il existe trois groupes principaux de sidérophores en fonction du groupement chimique capable de fixer le fer ferrique :

 

- les catécholates (comme l'entérobactine ou la chrysobactine par exemple) ;

 

- les hydroxamates (comme l'aérobactine ou la desferrioxamine B) ;

 

- les (α-hydroxy)carboxylates (comme l'achromobactine).

Chrysobactine

 

Un sidérophore de type catécholate.

 

Remarque : Le catéchol ou pyrocatéchol est un diphénol, le 1,2-dihydroxybenzène ou le 2-hydroxyphénol :

 

CATECHOL

L'ion catécholate :

 

CATECHOLATE

CHRYSOBACTINE.gif

 

Le seul site de chélation de la molécule correspond aux deux OH phénoliques (catéchol).


Les sidérophores sont des petites molécules (environ 1000 daltons) synthétisées par les bactéries dans le milieu extracellulaire et capables de complexer le fer. Ils permettent sa solubilisation et son extraction du milieu extérieur non organique ou à partir de molécules d'un hôte (transferrine, lactoferrine, ferritine) ; le complexe sidérophore-fer ainsi formé est reconnu par des récepteurs spécifiques présents à la surface de la bactérie et celle-ci en récupérant le complexe récupère le fer (III) dont elle a besoin.

Il existe trois groupes principaux de sidérophores en fonction du groupement chimique capable de fixer le fer ferrique :

 

- les catécholates (comme l'entérobactine ou la chrysobactine par exemple) ;

 

- les hydroxamates (comme l'aérobactine ou la desferrioxamine B) ;

 

- les (α-hydroxy)carboxylates (comme l'achromobactine).

La chrysobactine est un sidérophore (du grec sidêros, fer, et phoros, qui porte) produit par Erwinia chrysanthemi et  Erwinia carotovora lorsqu'elles se trouvent dans un milieu pauvre en fer ; C'est un chélateur du fer (III) (Fe3+).

 

 

Desferrioxamine B

ou

Déféroxamine

C25H48 N6O8

Aspect :

Cristaux (lorsque recristallisé dans l'éthanol).

Masse molaire :

560,684 g.mol-1

Fusion :

139°C

N° CAS :

70-51-9

 

Un chélateur de type hydroxamate.

 

Remarque :

Les acides hydroxamiques sont des molécules du type :

 

HYDROXAMIQUE

Ce sont des chélateurs de l'ion Fe3+.

 

 

DEFERROXAMINE

 

Après la fixation de Fe3+ la déféroxamine se cyclise pour donner la féroxamine :

 

 

FEROXAMINE.gif

La Desferrioxamine B  est un sidérophore (du grec sidêros, fer, et phoros, qui porte) produit par Streptomyces pilosus,  lorsqu'elle se trouve dans un milieu pauvre en fer. C'est un chélateur du fer (III) (Fe3+).

 

Les sidérophores sont des petites molécules (de l'ordre de  1000 daltons) synthétisées par les bactéries dans le milieu extracellulaire et capables de complexer le fer. Ils permettent sa solubilisation et son extraction du milieu extérieur non organique ou à partir de molécules d'un hôte (transferrine, lactoferrine, ferritine) ; le complexe sidérophore-fer ainsi formé est reconnu par des récepteurs spécifiques présents à la surface de la bactérie et celle-ci en récupérant le complexe récupère le fer (III) dont elle a besoin.

Il existe trois groupes principaux de sidérophores en fonction du groupement chimique capable de fixer le fer ferrique :

 

- les hydroxamates (comme l'aérobactine ou la desferrioxamine B),

 

- les catécholates (comme l'entérobactine ou la chrysobactine par exemple),

 

- les (α-hydroxy)carboxylates (comme l'achromobactine).

 

Aérobactine

 

Un chélateur de type hydroxamate.

 

Remarque :

Les acides hydroxamiques sont des molécules du type :

 

HYDROXAMIQUE

Ce sont des chélateurs de l'ion Fe3+.

 

 

AEROBACTINE.gif

 

Les sidérophores sont des petites molécules (de l'ordre de  1000 daltons) synthétisées par les bactéries dans le milieu extracellulaire et capables de complexer le fer. Ils permettent sa solubilisation et son extraction du milieu extérieur non organique ou à partir de molécules d'un hôte (transferrine, lactoferrine, ferritine) ; le complexe sidérophore-fer ainsi formé est reconnu par des récepteurs spécifiques présents à la surface de la bactérie et celle-ci en récupérant le complexe récupère le fer (III) dont elle a besoin.

Il existe trois groupes principaux de sidérophores en fonction du groupement chimique capable de fixer le fer ferrique :

 

- les hydroxamates (comme l'aérobactine ou la desferrioxamine B),

 

- les catécholates (comme l'entérobactine ou la chrysobactine par exemple),

 

- les (α-hydroxy)carboxylates (comme l'achromobactine).

 

 

L'aérobactine est un sidérophore (du grec sidêros, fer, et phoros, qui porte) produit par Escherichia Coli ou Shigella flexneri  lorsqu'elles se trouvent dans un milieu pauvre en fer. C'est un chélateur du fer (III) (Fe3+).

Il est classé comme secondaire par rapport à l'entérobactine.

 

 

Achromobactine

 

Un chélateur de type acide (α-hydroxy)carboxylique.

ACHROMOBACTINE.gif


Les sidérophores sont des petites molécules (de l'ordre de  1000 daltons) synthétisées par les bactéries dans le milieu extracellulaire et capables de complexer le fer. Ils permettent sa solubilisation et son extraction du milieu extérieur non organique ou à partir de molécules d'un hôte (transferrine, lactoferrine, ferritine) ; le complexe sidérophore-fer ainsi formé est reconnu par des récepteurs spécifiques présents à la surface de la bactérie et celle-ci en récupérant le complexe récupère le fer (III) dont elle a besoin.

Il existe trois groupes principaux de sidérophores en fonction du groupement chimique capable de fixer le fer ferrique :

 

- les catécholates (comme l'entérobactine ou la chrysobactine par exemple) ;

 

- les hydroxamates (comme l'aérobactine ou la desferrioxamine B) ;

 

- les (α-hydroxy)carboxylates (comme l'achromobactine).

L'achromobactine est un sidérophore (du grec sidêros, fer, et phoros, qui porte) produit notamment par Erwinia chrysanthemi lorsqu'elle se trouve dans un milieu pauvre en fer ; C'est un chélateur du fer (III) (Fe3+).

 

 

Acide acétohydroxamique

ou

N-hydroxyacétamide

C2H5 NO2

Aspect :

Cristaux hygroscopiques

Masse molaire :

75,067 g.mol-1

Fusion :

90°C

N° CAS :

546-88-3

ACETOHYDROXAMIDE.gif

Cet acide hydroxamique inhibe l'uréase bactérienne et de ce fait atténue ou empêche l'alcalinisation des urines qui est à la base des calculs phospho-ammoniaco-magnésiens de struvite et de ceux d'apatite (phosphate de calcium).

Polybromodiphényléthers

ou

PBDE

PBDE.gif

Série de molécules utilisées comme ignifuges ; elles ralentissent l'inflammation et la propagation des flammes. Elles sont présentes dans beaucoup de substances domestiques :

textiles, ameublements, matériaux de construction, pièces pour automobiles…

Néohespéridine dihydrochalcone

C28H36O15

Aspect :

Cristaux blancs (ou poudre) ; inodores

Masse molaire :

612,5764 g.mol-1

Fusion :

157°C

Ebullition :

927,1°C

Densité :

1,61

N° CAS :

20702-77-6

Solubilité :

Soluble dans l'eau chaude, l'éthanol ; légèrement soluble dans l'eau froide ; insoluble dans l'éther et le benzène.

NEOHESPERIDINE.gif

Edulcorant artificiel (E959) au pouvoir sucrant élevé (environ 1600 fois plus que le saccharose).

C'est un hétéroside.

Acide niflumique

C13H9F3N2O2

Masse molaire :

282,21797 g.mol-1

N° CAS :

4394-00-7

NIFLURIL.gif

Médicament commercialisé en particulier sous le nom Nifluril® et utilisé pour le traitement de certaines pathologies comportant des signes inflammatoires : rhumatismes, arthroses, traumatismes (tendinites, entorses), douleurs O.R.L. ….

Classé comme AINS (anti-inflammatoire non stéroïdien),, c'est un inhibiteur de l'enzyme cyclooxygénase-2 ou COX-2 (prostaglandine-endoperoxyde synthase 2) découvert en 1991.

Fenspiride

C15H21ClN2O2

Masse molaire :

296,792 g.mol-1

N° CAS :

5053-08-7

 

 

FENSPIRIDE.gif

Cette molécule constitue un traitement adjuvant des affections bronchopulmonaires ; elle traite la toux et l'expectoration au cours des bronchopneumopathies.

Commercialisé sous le nom Pneumorel ®.

Oxeladine

ou

2-(2-diéthylaminoéthoxy)éthyl-2-éthyl-2-phénylbutyrate.

C20H33NO3

Masse molaire :

335 g.mol-1

N° CAS :

468-68-1

OXELADINE.gif

Antitussif non opiacé et non antihistaminique ; C'est un mucomodificateur. Le médicament correspondant : Paxeladine ®.

α-Isomaltose

ou

6-O-α-D-glucopyranosyl-D-glucose

C12H22O11

Masse molaire :

342,296 g.mol-1

Fusion :

120°C

N° CAS :

499-40-1

ISOMALTOSE.gif


Remarque :

L'hydrogénation de l'isomaltose conduit à l'isomalt (ou isomaltitol) qui est un mélange équimolaire de 1,6-glucopyranosyl-D-Sorbitol

ISOMALTGLUCITOL.gif

Et de

1,1-glucopyranosyl-D-mannitol

ISOMALTMANNITOL

Ce mélange se présente comme un solide blanc inodore de formule brute C12H24O11, de masse molaire 344,3124 g.mol-1 dont le pouvoir sucrant est la moitié de celui du saccharose (sucre habituel).

C'est un édulcorant classé E953 dans la catégorie des additifs alimentaires.

C'est un diholoside isomère du maltose.

Il est formé de deux molécules d'α-glucose enchaînées par liaison osidique 1->6.

Le maltose, lui, est constitué de deux molécules de glucose enchaînées  1->4.

L'isomaltose se forme lors de l'hydrolyse de l'amidon ou du glycogène.

Kétoprofène

ou

Acide 2-(3-benzoylphényl)propanoïque.

C16H14O3

Masse molaire :

254,2806 g.mol-1

Fusion :

94°C

N° CAS :

22071-15-4

Sécurité :

R 25, 36/37/38

S 26,45

 

logtoxiq.gifT

 

 

KETOPROFENE.gif

AINS (Anti-inflammatoire non stéroïdien) arylcarboxylique à action antalgique et antipyrétique à faible dose ; anti-inflammatoire à dose plus forte.

Ce médicament agit par inhibition des prostaglandines.

D-Naproxène

ou

S(+)-Naproxène

ou

Acide 6-Méthoxy-α-méthyl-2-naphtalène éthanoïque

C14H14O3

Aspect :

Cristaux blancs (lorsque recristallisé dans un mélange acétone/hexane).

Masse molaire :

230,259 g.mol-1

Fusion :

155°C

Densité :

1,197

N° CAS :

22204-53-1

Solubilité :

Soluble dans le méthanol et le chloroforme ; légèrement soluble dans l'éther ; insoluble dans l'eau.

Sécurité :

R 22

S 36/37

lognocir.gifXn

NAPROXENE.gif

AINS (Anti-inflammatoire non stéroïdien) arylcarboxylique, à action antalgique et antipyrétique à faible dose ; anti-inflammatoire à dose plus forte.

Ce médicament (une des appellations commerciales étant Apranax ®) agit par inhibition des prostaglandines.

 

Narcobarbital

C11H15BrN2O3

Masse molaire :

303,152 g.mol-1

Fusion :

115°C

N° CAS :

125-55-3

Solubilité :

Soluble dans l'éthanol, la pyridine ; légèrement soluble dans l'eau.

NARCOBARBITAL.gif

Dérivé de l'acide barbiturique ; comme celui-ci c'est un sédatif et un hypnotique ; il est utilisé en chirurgie vétérinaire comme anesthésique.

Acide phénylboronique

C6H7BO2

Masse molaire :

121,930 g.mol-1

Fusion :

219°C

N° CAS :

98-80-6

Solubilité :

Soluble dans l'éthanol, l'éther et le benzène ; légèrement soluble dans l'eau.

PHENYLBORONIQUE.gif

C'est un acide de Lewis utilisé dans certaines synthèses ; Voir aussi le couplage de Suzuki .

Acide méthylboronique

CH5BO2

Masse molaire :

59,86 g.mol-1

Fusion :

93°C

N° CAS :

13061-96-6

METHYLBORONIQUE

Utilisé dans les couplage de Suzuki.

2-Méthyl-5-(1-méthyléthyl)pyrazine

ou

2-Isopropyl-5-méthylpyrazine

C8H12N2

Aspect :

Liquide jaune clair ; odeur de café torréfié.

Masse molaire :

136,19 g.mol-1

Ebullition :

187,9°C

Indice de réfraction :

1,494

Densité :

0,957

N° CAS :

13925-05-8

PYRAZINIQUE

Les dérivés pyraziniques ont des applications multiples, arômes, parfums, produits pharmaceutiques.

Le 2-Isopropyl-5-méthylpyrazine a une odeur de café torréfié.

Lactitol

ou

4-O-α-D-galactopyranosyl-D-sorbitol

C12H24 O11

Aspect :

Poudre blanche à goût sucré..

Masse molaire :

344,3124 g.mol-1

Fusion :

146°C

N° CAS :

585-86-4

LACTITOL.gif

Polyol au goût sucré ; c'est un édulcorant synthétique, fabriqué à partir du lactose, au pouvoir sucrant égal à environ la moitié de celui du saccharose (sucre habituel), à usage alimentaire (E966) utilisé notamment dans les chewing-gums. Il est classé G.R.A.S (Generally Recognized As Safe) par la F.A.D (Food and Drug Administration) aux USA.

Le lactitol est également utilisé comme laxatif.

Trilobatine

C21H24O10

Masse molaire :

436,4093 g.mol-1

Ebullition :

787,9°C

Densité :

1,555

N° CAS :

4192-90-9

TRILOBATINE.gif

Molécule que l'on trouve dans un pommier à feuille d'érable (Malus trilobata) et dans les feuilles d'un chêne de l'Asie tempérée et subtropicale (Lithocarpus litseifolius).

Substance édulcorante et utilisée comme arôme ; classée

G.R.A.S (Generally Recognized As Safe) par la F.A.D (Food and Drug Administration) aux USA.

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